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INVITATION DU COMMANDANT DE MARINE MÉTIS RICHARD BLACKWOLF, PRÉSIDENT DE L'ASSOCIATION CANADIENNE DES VÉTÉRANS ET MEMBRES ACTIFS AUTOCHTONES, À LA JOURNÉE NATIONALE DES AUTOCHTONES, LE 21 JUIN 2012, À OTTAWA
Le Commandant de marine Richard Blackwolf, Métis Cheyenne et président de l'Association Canadienne des Vétérans et Membres Actifs Autochtones (Canadian Aboriginal Veterans and Serving Members Association), a l'honneur de vous inviter aux cérémonies de commémoration du Bicentenaire du Service militaire volontaire pour la Défense du Canada (1812-2012). Elles se dérouleront dans le cadre de la Journée Nationale des Autochtones (National Aboriginal Day), le 21 juin 2012, à 10h45, au Monument aux Morts des Vétérans Autochtones (Aboriginal Veterans War Monument), situé dans le Parc de la Confédération (Confederation Park), rue Elgin Street, à Ottawa. Un spectacle et un buffet de hamburgers au bison et au saumon vous seront offerts à 11h45.
Richard Blackwolf
Page Facebook : "National Aboriginal Day" (Journée Nationale des Autochtones)
Site Web de l'Association Canadienne des Vétérans et Membres Actifs Autochtones (Canadian Aboriginal Veterans and Serving Members Association Website):
http://canadianaboriginalveterans.ca/
Le Chef Pontiac, légendaire personnage, est né de père Odawa et de mère Ojibway en 1720, au bord du lac Nipissing. Il devient chef des Ottawas et chef suprême de la confédération des Algonquins des Grands Lacs grâce à ses qualités de stratège et de communicateur. Allié des Français et ami fidèle de Montcalm, Pontiac dirige les Ottawas au combat et se distingue à la bataille de Monongahéla en 1755. Il est assassiné en 1769 à Cahokia (East St-Louis). Aujourd’hui, une municipalité ainsi qu’une municipalité régionale de comté (MRC) de l’Outaouais portent fièrement son nom.
Pontiac ou de son nom original Obwandiyag, était un chef de la tribu des Amérindiens Outaouais de Détroit. Il réussit à mobiliser toutes les tribus de la régions des Grands Lacs contre les Britaniques après la victoire de ces derniers sur les Français. Les Outaouais avaient toujours été les alliés et les partenaires commerciaux des Français et ils ressentaient cruellement le départ de ces derniers. Les Britanniques, dorénavant seuls acheteurs de fourrures, traitaient ces anciens ennemis avec arrogance en leur imposant des règles commerciales désavantageuses.
Lors d'un conseil célèbre du 27 avril 1763, Pontiac appelle ses auditeurs à se lever contre les Anglais.
Il créa une coalition de tribus autochtones (les Outawouais, les Miamies, les Wyandots, les Chippewas, les Potawatomies, les Shawnees, les Renards, les Winnebagoes et d'autres tribus algonquines) pour arrêter l'expansion vers l'Ouest des Américains, malgré l'interdiction. À cette situation difficile, s'ajoutaient des inquiétudes sur le devenir de leur terres. Ils craignaient que bientôt des nuées de colons britanniques envahissent leurs territoires ancestraux.
Les Outaouais se soulevèrent finalement pour ramener les Français et rétablir un certain équilibre des forces dans cet immense territoire. Au début, la révolte fut fulgurante ; et les forces de Pontiac s'emparèrent et détruisirent tous les postes de la région des Grands Lacs sauf Niagara et Détroit
Les Britanniques mobilisèrent des forces militaires et utilisèrent tous les moyens pour éteindre cette révolte, en se servant parfois de moyens pas très propres, contribuant notamment à répandre la petite vérole chez ces peuples. Finalement, voyant que par le Traité de Paris de 1763 la France renonçait à revenir, les guerriers de Pontiac se dispersèrent et la révolte s'éteignit lentement.
Cette révolte força le roi George III à faire la proclamation royale de 1763, qui affirmait les droits illimités des Indiens sur les terres qu'ils occupaient et interdisait toute implantation nouvelle colonie au-delà des Appalaches. Par le fait même entraîna le mécontentement des marchands et des spéculateurs américains!
Pontiac fut assassiné en 1769 par un Amérindien. Un jeune guerrier Peoria appelé Pihi ou Chien Noir, qui l'accompagnait, n'était pas d'accord avec le message de paix donné par Pontiac. Alors qu'ils quittaient le poste de traite, Pihi assomma Pontiac. Le grand chef tomba et Pihi le poignarda.
Pontiac fut enterré avec les honneurs militaires dus à son rang sur les rives du Mississipi par la garnison française des Forts de Vincennes et de Chartres, commandés par le capitaine Louis Saint-Ange de Bellerive.
L'assassinat de Pontiac marque le début d'une légende. Bien que sa rébellion se soit avérée un échec, son exemple inspirera bon nombre de ses successeurs dans leur résistance à la domination des Européens.
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