•  

    save woundeed knee
     
    Une partie du site ,40 acres ( en gros 16 hectares si je ne me suis pas trompé ) ou s'est déroulé le massacre de Wounded knee est à vendre .A cette annonce  les descendants Sioux Lakota ont subit un choc. Le propriétaire actuel en a demandé une forte somme à cause de son importance historique et en plus avec une date butoire .Des acheteurs commerciaux ont donné des signes d'intérêts pour en faire une attraction touristique . (moi là je dis sacrilège) Les Natives à travers toute l'Amérique se demandent pourquoi un endroit comme Wounded Knee devrait être à vendre...puisque cette terre devrait leur revenir de droit .
     
     
     
     

    2 commentaires
  •  

    idle no more

    votre commentaire
  • fonds d'aide
     
    voilà je met cet article en ligne car une communauté Autochtone à besoin de vous ,si vous voulez aider  c'est le moment .
    Tous les liens utiles sont ici.
    Page facebook : cliquez --> Facebook 
    Page pour faire un don : cliquez --> Fonds d'aide 
     
    à vous d'agir les amis ( es )

    votre commentaire
  •  

    idle no more
     
    idle no more 25
     
    idle no more 30
     
    voici Pascal Péroni membre de l'association " Four Winds " qui a contacté le journal de sa région pour leur parler de ce mouvement  et  ainsi mettre les Français au courant  de ce qui se passe au Québec et Canada.
     
    idle no more 6

    3 commentaires
  •  

    Lettre ouverte 

    Le gouvernement Harper, UN PAS EN AVANT, DEUX PAS EN ARRIÈRE...

    La Maison amérindienne de Mont-Saint-Hilaire, seul musée multi nations, situé hors réserve, qui s’est donné avec succès, pour mission depuis plus de 13 ans, d'être un lieu d'échanges, de partage et de rapprochement des peuples, ne peut rester indifférente, comme de nombreux Canadiens, devant l'attitude insolente du Premier ministre Harper. Son refus catégorique de rencontrer la Chef Theresa Spence, Chef de la réserve d'Attawapiskat, qui a entamé une grève de la faim sur l'île Victoria, dans la rivière Outaouais, à quelques centaines de mètres du Parlement Canadien est une gifle pour l’ensemble des Autochtones.

    Depuis son arrivée au pouvoir le gouvernement conservateur fait un pas en avant, deux pas en arrière dans ses relations avec les Autochtones. Il y a quelques mois le Premier ministre a semblé montrer un brin de sensibilité, face à «ses sujets» en daignant passer une journée en compagnie des représentants autochtones. Ces échanges courtois, qui nous semblaient prometteurs pour l'avenir, n'étaient en fait qu'un semblant de dialogue, de la poudre aux yeux pour nous endormir. Cet automne, il a ouvert son jeu et montré l'autre côté de sa personnalité. Dans son projet de Loi C 45, l'adoption de mesures législatives relatives à la protection de l'environnement et à la gestion de nos territoires lui ont permis d’amorcer de façon sournoise des actions concrètes pour arriver à une «solution finale» du problème que sont les autochtones pour le gouvernement Canadien. 

    Pour arriver à ses fins, il a utilisé la technique: «diviser pour mieux régner». Quelques groupes autochtones, désireux de s'enrichir rapidement en embarquant dans une économie de marché, qui est loin d'avoir fait ses preuves lorsqu'on regarde la situation économique des grandes puissances, ont mordus à l'hameçon. Heureusement la majorité de nos leaders ont gardé la tête froide. Ils ont raison de craindre une intrusion prochaine du gouvernement fédéral dans les Conseils de bande, la remise en question de certains traités, des restrictions sur les voies navigables et des changements environnementaux. 

    Plusieurs autres changements concernent l'ensemble des Canadiens. Combien savent qu'avec la révision de la Loi sur la protection des eaux navigables, seul 97 lacs et 62 rivières seront dorénavant protégées au pays, alors que des dizaines de milliers de lacs et de rivières ne le seront plus? Fini aussi la gestion des terres sur les réserves autochtones, adoptée en 1999, qui accordait aux Premières Nations signataires, le pouvoir d'élaborer des lois concernant les terres des réserves, les ressources et l'environnement. Maintenant, les sociétés pourront acheter ces terres privées et les développer à leur guise en faisant, avec la complicité du gouvernement, des études environnementales expéditives.

    Toutes ces réformes du gouvernement conservateur soulèvent la question de savoir dans l'intérêt de qui elles ont été conçues? Émanent-elles vraiment des revendications de quelques Conseil de bande gourmands ou ont-elles été imposées pour satisfaire les besoins des grandes entreprises de l'ouest du pays?

    La Chef, Theresa Spence risque sa vie pour faire comprendre à tous les Canadiens et à la communauté internationale que le moment est grave. Elle qui vient de l'une des communautés autochtones des plus misérables du Canada a besoin de l'appui de l'ensemble des Canadiens pour montrer à monsieur Harper que sa stratégie ne fonctionne pas. Il est temps que le tambour résonne, d'un bout à l'autre de nos territoires ancestraux, pour regrouper tous les autochtones du Canada, dans cet ultime combat, qui concerne aussi tous les habitants de notre grand pays, autochtones et non-autochtones.

    Le Conseil d'administration de La Maison amérindienne
    Pierre Sioui, Huron Wendat
    Michel Noël, Algonquin
    Richard Ruest, Malécite
    Alain O'Bomsawin, Abénaki

     

    idle no more 28
     


    votre commentaire
  •  

    Russell Means
     
    PHOTO JOSHUA LOTT, REUTERS
     
    Russell Means, acteur et militant , est décédé ce lundi 22 octobre 2012 à l'âge de 72 ans des suites d'un cancer  dans son ranch de Porcupine
     
    info sur  --> la presse.ca 
     
    Russel Means
     
    procession
     
    procession en l'honneur de Russel Means
     
    Little Wound High School, Kyle, South Dakota.
     
    Little Wound High School, Kyle, South Dakota.
     
    le jour de ses funérailles -->  sur White Wolf pack 

    votre commentaire
  •  

    29 SEPTEMBRE 2012  À THUNDER BAY, EN ONTARIO

     8th Annual FULL MOON MEMORY WALK - Thunder Bay, Ontario 

    Afin d'honorer et de nous remémorer les femmes Anishinabés et Métisses ayant disparu ou été assassinées, et aussi de soutenir leurs familles et leurs amis, Mme Sharon Johnson organisera la 8e Marche commémorative annuelle à la Pleine Lune (8th Annual Fullmoon Memory Walk) samedi 29 septembre 2012, de 18h à 21h, à Thunderbay, en Ontario. 

    Rendez-vous à 17h30 à l'Hôtel de Ville, 500 rue Donald Est, pour une prière d'ouverture avec purification. Nous nous mettrons en route à 18h en empruntant l'itinéraire suivant : au bas de la rue May, avenue Victoria, à droite ;   puis à gauche, rue Simpson ; de nouveau à droite, au pont de l'avenue Pacific ; ensuite, vers l'est, avenue Pacific jusqu'à la 110e rue ; enfin, à gauche, jusqu'au Neebing-McIntyre Floodway. Une cérémonie au tambour et un repas clôtureront cette marche. Apportez des affiches, des photos et (ou) des insignes portant le nom des femmes que vous aimez, ainsi que votre tambour à main.

    Cet événement est ouvert à tous. Pour tout renseignement, veuillez appeler Sharon au 807-285-8429 ou Kristin au 807-346-7721, consulter notre page Facebook « 8th Annual Fullmoon Memory Walk » (8e Marche commémorative annuelle à la Pleine Lune) ou nous adresser un courriel
     
     
    ***
     

    8TH ANNUAL FULL MOON MEMORY WALK - THUNDER BAY, ONTARIO

      
    Time: September 29, 2012 - 6:00pm - 9:00 pm
    Location: Thunderbay, Ontario -

    A memorial walk in support of families and friends ~ to honour and remember our missing and murdered Anishinabe and Metis women.

    We will meet at the City Hall, 500 Donald St East @ 5:30 pm for smudge/opening prayer. We will begin walking at 6:00 pm. The walk will take the following route: from City Hall down May St, turn right onto Victoria Ave, left onto Simpson St, right at the Pacific Ave Bridge, then proceed east on Pacific Ave up to 110th St where we will turn left until we reach the Neebing-McIntyre Floodway. Drum ceremony and feast upon reaching the Neebing-McIntyre Floodway at the end of the walk.

    Everyone is welcome to come out and walk with us ~ Feel free to carry photos of loved ones, signs, posters, hand drums. 

    For more info: Sharon @ 807-285-8429 or Kristin @ 807-346-7721
    Email: fullmoonmemorywalk@live.ca
    Facebook page: "8th Annual Fullmoon Memory Walk"
     Sharon Johnson

     

     

    © Sharon Johnson

     

     

     


    votre commentaire
  •  

    grande paix

    votre commentaire
  •  

    conférence
     
     
     
     
     

    votre commentaire
  • cefaq
     
    Le Syndicat des Employées de Femmes Autochtones du Québec

    Annonce d'une syndicalisation

    Kahnawake, 25 avril 2012 - Les Femmes Autochtones du Québec ne cesse d’être à l’avant-garde des combats pour le respect des droits des femmes autochtones. Encore une fois, nous ferons figure de pionnières puisque les employées de Femmes Autochtones du Québec, une équipe de dix femmes autochtones et non autochtones, qualifiées et respectées dans leur domaine, viennent d’obtenir leur accréditation en syndicalisation auprès de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).

    suite de l'article ici  SEFAQ 

     

     

     


    votre commentaire
  • Cette lettre écrite par Claudine Bull Bear notre amie qui habite à Kyle est un message .

    Les Natifs sur la reserve  L

    les Natifs sur la réserve

    Je me présente Claudine Bull Bear, je suis Francaise, je viens sur la reserve de Pine Ridge depuis 1996,plus exactement a Kyle a 45 minutes .

    j'y vis depuis 5 ans avec ma famille mon mari Morris et mes 3 filles 9,6 et 3ans et demi .

    La reserve est une immense plaine tres vaste et sauvage ou vivent les Natifs partageant leur terre avec les cerfs,les antilopes,les renards, les coyotes,les lapins, les faisans,les oies en hiver les autres migrateurs de l'été

    et bien sur les aigles !...

    la reserve de PIne Ridge comprend beaucoup de villages, autre que Pine Ridge.

    Bien sur les bureaux d'affaires se situent la bas ! et c'est le plus grand village aussi !

    Mon mari,Morris Bull Bear a vecu 7 ans en France avec moi et nos deux premieres filles y sont nées,la 3 eme à Pine Ridge.

    Il est descendant du chef Bull Bear du clan des Kyuska chez les Lakota.

    le chef en fait, avait un tres grand nombre de clans qui le suivaient comme les Oglala ...

    Le jeune Red Cloud l'a tué dans le dos sous l'ordre de son oncle, a cause d'un conflit entre le chef Bull Bear et cet oncle, Old Smoke qui etait chef d'un autre clan et aimait l'alcool.Le chef Bull Bear etait contre ....savait les consequences !

     

    Aujourd'hui on ne peut faire un tableau typique sur les Natifs qui serait nul et surtout croire a tout ce l'on peut y voir ou mettre tout le monde dans un meme panier !

    Ce qui s'avere vrai est faux pour son voisin !

    Tout est pardoxal

    vous verrez un trailer house, un mobile home tout delabre et l'interieur + qu'ok et penserez que cette famille est pauvre alors que non et inversement ...

    il est aussi des trailers qui reste a l'abandon aux 4 vents,il faut pas croire que des personnes vivent dedans !

    je precise cela car j'ai pu voir une video sur le net ou l'on parlait d'une tornade ici qui avait detruit cette maison la, en partie

    et ce n'etait pas un lieu habite mais abandonne, et il n'y avait pas eu de tornade mais de grands vents qui ont fini par le faire tomber !

    on demandait de l'aide etc... ???

    J"ai aussi entendu une dame Native me dire que ses cloisons etaient delabrees et a Noel parce qu'elle a un tres bon salaire avoir 1 pere noel et un bonhomme de neige gonflables avec des cerfs illumines et autres partout dans son jardin

    alors que c'est tres couteux ahahhahah

    la aussi peut etre un cote de leur personalite et leur cote chez eux ou ils preferent miser !

    Les Natifs sont en general ,rarement materialistes et pensez toujours au mot "Panier ".J'insiste sur ce point car rien n'est idem !

    Une famille tres riche ici peut vivre dans une maison qui paie pas de mine !

    certains prefereront miser sur leur vetement et leur voiture et cela nous ramene a ce passe ou la confection des vetements, des couleurs, des motifs, et leur monture etaient de prime !

    L'apparat des costumes des pow wow est toujours miroitantes d'eclats de strass de couleurs ,les motifs sont personnels jamais copie !

    on retrouve bien ce genre de choses comme la spiritualite qui ne c'est jamais perdue !

    le language revient,on l'apprend dans les ecoles.

     

    il est des ecoles gratuites dans tous les villages, l'education prime !

    l'etat les aide a ce niveau et autres dons de nouritures pour ceux qui ne depassent un certain taux un peu comme un rmiste ! leur panier est vraiment remplie chaque mois !

    La sante est aussi gratuite pour eux !

    Le chomage existe aussi avec un salaire tout comme en France selon la periode de travail....

    le taux de vie est evalue par rapport a celui de l'Amerique qui est tres haut !

    Des familles ont encore des soucis d'alcool et de suicide chez les jeunes.La drogue est trop chere pour qu'elle soit implantee ! Peu fument !

    Dans les ecoles beaucoup d'idees et d'aides sont mises en place pour remieder a ce genre de probleme,on cherche a entourer les jeunes et ceux qui sont en perte ne seront pas delaisses loin de la !des programmes sont actifs pour les remettre a niveau !

    Ceux qui veulent vraiment bouger et s'en sortir le peuvent !

    les mamans qui se retrouvent seule a la charge peuvent reprendre leur etude et etre remunerees, meme logees et leur enfants places dans des sortes de creches s'ils n'ont pas l'age pour etre scolarise !

    Il est du travail comme dans n'importe quelle ville ou village

    Police,clinique,dentiste ,ecoles, restaurants,casino,epiceries 2 a Kyle avec essence ,poste etc....

    La vie est peut etre jsute un peu moins stressante

    Les Natifs aiment rire, c'est tres bon pour la sante et la c une vraie majorité !

    meme d'un sujet plutot grave ! 

    La vie n'est pas tres differente ,il est des gens tres positifs et d'autres négatifs comme partout

    Tous les Natifs ne sont pas ok parce qu'ils sont Natifs

    Certains sont tres malins !!! Tous ne sont pas traditionel ,certains suivent l'église ,d'autres aucune voie !

    Dans notre village a Kyle il est 3 eglises differentes.

    Les Natifs ont su prendre le bon cote de la modernisation sans se faire prendre au piege de la possession et du materiel !

    personne ne vit sous tipi et il serait tres dur pour eux de reprendre ce style de vie a present,c 'est normal et logique !

    on en voit en été ,ils peuvent servir de tente pour la famille ou autre.

    Ils sont restés très fiers pour la plupart !

    Ils n'aiment pas l'idée qu'un blanc viendra les sauver !ahahhaha comme dans l'histoire de danse avec les loups !

    Ils savent que les blancs, a présent, leur volent leur spiritualite c'est un autre genocide !!

    Ils n'aiment pas que leur costume de danse soit copiés !

    Ils sont restes humble, genereux mais aussi tres mefiants!

    Ici on apprend a ne pas juger a aucun niveau, on n'observera pas son voisin car c'est tres mal vue

    on laisse les gens libres de se vêtir et autre mais c 'est aussi très vrai en Amerique car tous les styles se melent dans une liberte totale !

     

    Je souhaite a tous une excellente annee 12

    riche d'Amour, de Tolerance,de Respect et de Comprehension et de beaucoup de LIBERTE ! 

     

     

      

     

     

     


    2 commentaires
  • CONSIDÉRATIONS SUR LE « PLAN NORD » DU GOUVERNEMENT DU QUÉBEC

    PAR STUART MYIOW JR, PORTE-PAROLE DU CONSEIL TRADITIONNEL MOHAWK

    Le 28 novembre 2011

    Le peuple Mohawk demeure uni avec ses frères et sœurs des Nations Innu et Inuit pour défendre notre Mère Terre contre les agressions du gouvernement du Québec par l'entremise de son «Plan Nord». Cette entreprise va causer une destruction encore plus grande des terres, des lacs, des rivières, des peuples et de toutes les formes de vies dans les territoires concernés, dont celle des gens qui se sont auto-proclamés «peuple québécois».

    Le peuple québécois n’aura pas les assises nécessaires pour se séparer de la Couronne Impériale britannique, via le Canada, tant et aussi longtemps qu’il continuera de se comporter de manière sous-humaine et irrespectueuse vis-à-vis de notre Mère Terre, tout comme le reste de ce monde insensé que l’impérialisme a engendré.

    Partout sur la planète s'organise la résistance aux régimes en place, qui sont dysfonctionnels depuis des millénaires car fondés sur le principe dominateur masculin qui opprime, viole et assassine les femmes, et par le fait même, ravage notre Mère Terre.

    Cette destruction a mené à l'effritement de la calotte glaciaire arctique, à la fonte du pergélisol, à l’extinction imminente de l’ours polaire etc., sans oublier le vol forcé de l’identité de tous les peuples du Nord, qu'elle oblige systématiquement à se joindre à ces agissements par le biais de régimes de facto, les «conseils de bandes élus», qui sont le produit de l’Acte des Indiens (Indian Act) imposé par les Britanniques. Ces «conseils de bandes élus» ont conclu des marchés illégaux avec le gouvernement du Québec pour le «Plan Nord», cela, par avidité et corruption, et d’une manière qui ne représente nullement l’Esprit véritable de leur peuple.

    Puisque nous sommes conscients de la détérioration, par la société non-Autochtone, du délicat écosystème de notre Mère Terre et de cette terre qui forme le Grand Nord, il serait absolument aberrant de commettre davantage de dégats, cela, uniquement à cause de la complaisance d'Autochtones peu scrupuleux et de l'accessibilité récente à cette région, résultante de la hausse de température que nous avons provoquée. Cette conduite inhumaine aura des conséquences dévastatrices sur le monde : tous les habitants de la planète en souffriront.

    Nous faisons donc appel à tous les peuples de la Terre pour qu'ils se battent pour leur humanité, qu'ils agissent de nouveau en êtres humains, et qu'ils mettent fin à la folie du «Plan Nord» du gouvernement du Québec, ainsi qu'à toutes les autres attaques gouvernementales perpétrées contre le Grand Nord, car elles tueront assûrément notre Mère Terre.

    Ne vous laissez pas leurrer par les campagnes honteuses et mensongères orchestrées par des compagnies telles que Coca-Cola, qui prétendent défendre les ours polaires alors que leurs menées corporativistes à travers le monde participent à leur extinction.

    Nous faisons appel à votre humanité : résistez à l’oppression et combattez la destruction ! Arrêtez le «Plan Nord» du Québec !

    Dans la paix et l'amitié

    Stuart Myiow, secrétaire
    Conseil Traditionnel Mohawk
    Box 531 Kahnawake
    Territoire Mohawk
    J0L 1B0

     

    mohawk

    Courriel : longhouse@mohawktraditionalcouncil.org
    Site Web :
    http://www.mohawktraditionalcouncil.org  <-- l'adresse du site ne répond plus 

    (Traduit de l'anglais par Yvan Bombardier, La Famille - Révision : Ismène Toussaint) 


    votre commentaire
  • Cinéma des Premières Nations

    Le Wapikoni mobile, studio ambulant de formation et de création audiovisuelles et musicales, circule depuis cinq ans dans les communautés des Premières Nations du Québec. Cette organisation unique en son genre donne aux jeunes autochtones l'occasion de s'exprimer au moyen de réalisations vidéo et musicales. Tout en encourageant l'émergence des talents, il facilite les échanges et la communication entre les jeunes et contribue à leur ouverture sur le monde. Il leur donne l'occasion de se faire connaître, de sortir de leur cadre de vie habituel et de rayonner autant dans leur milieu que dans le monde.
    suite sur la page facebook --> Wapikoni facebook 
    Wapikoni fac

     Le lien du site -->  Wapikoni 

    don-wapikoni

    pour faire un don -->Don pour Wapikoni 

    Le studio ambulant Wapikoni mobile, qui

    s'est vu annuler une subvention de 490 000 $ du ministère des Ressources humaines, a reçu l'appui du grand chef du Grand conseil des Cris, Matthew Coon Come.

    Dans une lettre envoyée le 19 juillet à la ministre des Ressources humaines et du Développement des compétences Canada, le grand chef demande à Diane Finley d'intervenir auprès de Service Canada pour infirmer sa décision.

    Il plaide pour que le Wapikoni puisse poursuivre ses activités cette année comme prévu, en attendant de trouver des solutions pour l'an prochain.

    M. Coon Come souligne que le Wapikoni mobile a su approcher une partie de la population dans les communautés des Premières Nations à laquelle les organisations institutionnelles ont peu accès, à savoir les décrocheurs scolaires, les sans-emploi et les jeunes qui présentent un haut risque de décrochage.

    Selon lui, le Wapikoni « les encourage à dépasser leurs problèmes et à se surpasser, à exprimer leurs inquiétudes, et donc à acquérir les compétences essentielles pour intégrer le marché du travail et affronter les défis. »

    Comme nous le savons tous, ce type d'intervention ne peut fonctionner que sur du long terme, de manière continue et soutenue. Au moment où les retombées positives du Wapikoni mobile sont avérées et alors que les histoires à succès de ses participants se multiplient, il est crucial que cette organisation poursuive ses activités.

    — Matthew Coon Come, dans une lettre adressée à la ministre Diane Finley

    Rejointe par Radio-Canada.ca, la fondatrice et directrice générale du Wapikoni mobile, la cinéaste Manon Barbeau, a aussi indiqué que l'organisme à but non lucratif avait reçu un « appui massif » des Autochtones d'Amérique latine.

    Le président de la Presse internationale indigène souhaite adresser une lettre à toutes les communautés autochtones du monde ainsi qu'aux organismes qui les défendent, afin de faire pression sur le gouvernement canadien.

    Une pétition serait même en cours de préparation.

    Depuis l'annulation de la subvention de Service Canada, le Wapikoni a reçu le soutien de chefs des Premières Nations, de députés, de partenaires canadiens et étrangers et du public.

    La page SOS Wapikoni créée sur Facebook compte notamment près de 2000 abonnés, en quatre jours d'existence.

    L'organisation espère que la mobilisation sociale convaincra la ministre Finley de l'ampleur et de la nécessité des interventions du Wapikoni dans les communautés des Premières Nations, à titre de projet de société.

    Le Wapikoni mobile parcourt plus d'une douzaine de communautés autochtones du Québec pour y encourager la créativité audiovisuelle et musicale chez les jeunes. Depuis 2004, près de 2000 jeunes autochtones ont réalisé 450 vidéos et courts métrages.

    La présence du Wapikoni mobile chez les Cris a commencé en 2007, à Oujé-Bougoumou, s'élargissant à la communauté de Mistissini en 2010. Le projet comptait s'étendre, cette année, à la communauté crie de Chisasibi.( vu sur Radio Canada.ca)
    aa)((  

    La fondatrice et directrice générale du Wapikoni mobile, la cinéaste Manon Barbeau, demande à la ministre fédérale Diane Finley de revenir sur sa décision d'annuler une importante subvention. Le Wapikoni mobile devra réduire ses activités après la perte d...'une subvention de 490 000 $ du ministère des Ressources humaines et du Développement des compétences, une nouvelle dont l'organisme aurait eu connaissance il y a près de trois semaines. Le studio ambulant parcourt plus d'une douzaine de communautés autochtones du Québec pour y encourager la créativité audiovisuelle et musicale chez les jeunes. « C'est une bouée, une bouffée d'oxygène [pour les jeunes]. On a une responsabilité morale envers eux, on a créé des besoins et ils nous attendent », a-t-elle souligné en entrevue à RDI. Elle a expliqué que « les visages se défont » lorsque les jeunes apprennent la nouvelle, étant donné qu'il y a peu d'activités dans les communautés où ils vivent. « Ça les motive à se réinscrire à l'école », soutient-elle 
    version Anglaise
     The founder and general director of the Wapikoni Mobile, film maker Manon Barbeau, is peitioning the Federal Minister Diane Finley to review and revoke her decision to annul an important subsidy. The Wapikoni Mobile will have to reduce its activities ensuing the loss of a 490 000$ subsidy from the Minister of Human Resources and Skills Development, news of which reached the organization some three weeks ago. The mobile studio visits close to a dozen First Nations communities in Québec so as to encourage audiovisual and musical creativity among the youth. She emphasized in an interview with Radio-Canada that « It’s a buoy, a breath of fresh air [for the youth]. We have a moral responsibility towrds them, we have created needs and they are waiting for us». She explained that « faces break up » when the youth learn of the news, given that there are few activities in the communities where they live. « It motivates them to go back to school » she maintains.  

    1 commentaire
  • En tant que gardien de notre pipe sacrée « white Buffalo Calf Pipe Bundle » je suis consterné par les deux décès et maladies survenus chez de nombreuses personnes ayant participé à une loge de sudation « Sweat lodge » à Sedona, en Arizona et qui a attiré l’attention de la presse sur notre rituel sacré.
    J’aimerais préciser clairement que cette loge et de nombreuses autres  ne correspondent pas à nos cérémonies traditionnelles en raison de la façon dont elles ont été conduites. Mes prières vont aux familles et à leurs proches pour ces deuils.
     
    Nos cérémonies sont basées sur la vie et la guérison, ce rituel ancien nous a été transmis autrefois par notre peuple, la mort n’a jamais fait partie de notre inikag’a (vie à l’intérieur- Inipi) lorsque que la cérémonie est conduite correctement.
    De nos jours le rituel est interprété comme une loge de sudation « sweat lodge », c’est bien plus que cela. Le terme ne convient pas à notre vrai moyen de purification.
     
    Inikag’a (Inipi) est la cérémonie la plus ancienne que nous a apportée Wakan Tanka (le Grand Esprit).
    Il y a 19 générations une Spirit Woman (femme esprit) à donné au peuple Lakota/Dakota/Nakota sept rituels sacrés de guérison : Pte San Win (femme bisonne blanche).
    Elle a apporté ces rituels avec notre C’anupa (pipe) sacrée à notre peuple, quand nos ancêtres souffraient durant des temps difficiles. Elle a été aussi apportée pour l’avenir pour nous aider dans des temps plus difficiles encore à venir.
    Cela nous a été apporté pour nous aider à rester connectés à ce que nous sommes : un Peuple de culture traditionnelle.
    Les valeurs de les mener sont très strictes dans chacune de ces cérémonies car nous travaillons avec l’Esprit.
    Le créateur (Wakan Tanka) nous a dit de cette façon que, si nous restions humbles et sincères, nous garderions cette connexion avec Inyan oyate (le peuple du rocher) que nous appelons «Grand-pères » pour pouvoir nous guérir et nous aimer.
    Nous avons un « don » de prière et de guérison et devons rester humbles avec notre Unc’i Maka (Terre mère) et avec tout autre.
    L’Inikag’a (Inipi) est utilisé dans tous les sept rituels sacrés pour préparer et finir les cérémonies, avec la plume d’aigle sacrée. La plume représente la connaissance sacrée de nos ancêtres.
     
    Notre peuple des nations premières doit obtenir le droit de verser la mini wic’oni (eau de la vie) sur Inyan oyate (le peuple du rocher) en créant Inikag’a (Inipi), il doit faire pendant quatre années la quête de vision et la Sun dance (danse du soleil) quatre années également.
    Ainsi vous êtes introduits dans une cérémonie pour êtes peints – pour reconnaître que vous avez maintenant mérité ce droit de prendre soin de la vie de quelqu’un par la purification.
    Il faut aussi pouvoir comprendre notre langage sacré et les messages des grands-pères, parce qu’ils sont anciens et qu’ils sont nos ancêtres spirituels. Ils font et enseignent les valeurs de notre culture ; être humble, sage, prendre soin et avoir de la compassion.

    Ce qui est arrivé avec le sauna appelé sweat lodge (loge de sudation) rapporté par la presse n’est pas notre cérémonie traditionnelle.
     
    Quand vous faîtes une cérémonie – vous ne pouvez pas penser à l’argent.
     
    Nous agissons avec l’énergie sincère et pure pour créer la guérison qui vient de chacun dans le cercle de cérémonie. Le cœur et l’esprit doivent être connectés.
    Si vous introduisez l’argent cela change l’énergie de guérison. La personne veut alors obtenir ce pourquoi elle a payé : l’Esprit des Grands-pères ne sera pas là. Notre tradition est maintenant en train d’être exploitée !
    Vous faîtes plus de mal que de bien. Aucune « mention »d’énergie monétaire ne devrait exister dans la guérison, pas même avec une donation par amour.
     
    Même si l’énergie existe ils ne viendront pas. Seulement « après » la cérémonie, entre la personne qui est en voie de guérison et l’intermédiaire qui a aidé la connexion avec le Grand Esprit, l’énergie de l’argent peut être hors appréciation.
    Cet échange d’énergie vient du cœur, c’est privé et n’implique pas les grands-pères !
    La personne qui reçoit l’aide peut alors donner à l’intermédiaire un don d’appréciation s’ ils le veulent après selon le degré de guérison.
     
    Dans la prophétie de la femme bisonne blanche elle nous a dit qu’elle reviendrait et se tiendrait sur la terre quand nous aurions une période difficile. En 1994 c’est déjà arrivé avec la naissance de la bisonne blanche, pas seulement dans notre nation mais de nombreuses nations animales ont commencé à montrer leur couleur sacrée, qui est le blanc.
    Elle a prédit qu’à cette époque il y aurait de grands changements sur notre terre mère. Il y aurait des choses que nous n’avons jamais vues ou entendus avant, des changements de climat, des changements dans la terre, des maladies, manque de respect de la vie et autres choses qui choqueraient, qu’il y aurait de faux prophètes aussi.
     
    Ma Grand-mère m’a dit en me transmettant la pipe sacrée dans son tissu que je serai le dernier gardien si le peuple (oyate) ne se redressait pas.
     
    Les assauts sur notre Mère terre sont terribles, les assauts vers les uns les autres n’étaient pas dans notre culture, les assauts contre notre peuple (Oyate) ont été appelés génocide, et maintenant nous assistons à un génocide spirituel !
     
    En raison des problèmes qui ont commencé à surgir lors de la renaissance du droit à pouvoir refaire nos cérémonies ouvertement depuis l’acte de Liberté de Religion de 1978, nos ainés ont commencé à me parler des abus qu’ils avaient vus dans nos cérémonies traditionnelles, ce qui était déjà très strict.
    Après plusieurs années comme témoins de leurs avertissements nous avons tenu des réunions pour aborder ce grand manque de protocole dans nos cérémonies.
    Un acte a été fait en mars 2003 après avoir obtenu un accord de signalement sur la mauvaise conduite de nos cérémonies et avoir rappelé les bons protocoles,
    Chaque effort a été fait pour assurer notre tradition en tant que Peuple de culture traditionnelle, car c’est pour notre avenir et toute vie sur notre terre mère (Mitakuye Oyasin – All my relations), afin que nous ayons une bonne santé.
    A cause de ces atrocités ridiculisées et pratiquées partout dans le monde, il y a même eu un film appelé « spirits for sale » Esprit à vendre.

    Le peuple non natif a le droit à chercher de l’aide auprès de nos intermédiaires de la première nation pour la santé et le bien-être mais seulement auprès de cet intermédiaire.
    Ceci est un privilège que nous avons donné à tous les gens pour avoir une bonne santé et comprendre que leur protocole est d’avoir du respect et d’apprécier ce que nous avons à partager.
    L’intermédiaire des premières nations doit avoir ce droit à notre cérémonie traditionnelle dans les conditions que j’ai expliquées.
     
    J’aimerais maintenant demander à tous les nations sur la Mère Terre de bien vouloir respecter notre cérémonie traditionnelle et d’arrêter l’exploitation de notre Tunka Oyate (grand père spirituel).
    Dans un cercle de vie sacré où il n’y a ni fin ni commencement.
    Namah’us yo (écoute mes paroles)
     
    Chef Arvol Looking Horse, Gardien de la 19ème génération de la pipe de la femme bisonne blanche.

     
    (traduit par Evelyne)

    3 commentaires
  • Les chefs de la réserve de Kahnawake, au Canada, ont décidé d'expulser les étrangers.

    C'est un Mohawk pansu, à la tête de vieil oiseau. Il tient la première boutique de fumées en tous genres, à l'entrée de la réserve de Kahnawake. « Native Indian Cigarettes - Discount » (« cigarettes indiennes - soldées », NDLR), indique la pancarte près de sa cabane. L'homme sort comme un diable de la baraque le visage plein de haine. Il éructe : « Pas de photos. Pas de questions. Ne notez pas de noms car la route peut être dangereuse. » Le fier-à-bras, casquette rouge vissée sur une tête trop petite, fait signe à deux bouledogues. Kahnawake, dernier refuge de ces Mohawks autrefois alliés des Anglais, a déclaré ouverte la chasse aux Blancs.

    Sur les 8 000 habitants, environ 300 ne seraient pas mohawks. Les chefs indiens, à la suite de lettres anonymes et d'appels téléphoniques d'une centaine de leurs compatriotes, ont décidé d'expulser un premier contingent de Blancs, dont les conjoints sont pourtant mohawks. « Nous avons identifié un premier groupe de 26 personnes. Ils ont dix jours pour déguerpir. Ces gens ne sont pas mohawks. Ils n'ont pas le droit de vivre ici. Nous ne faisons qu'appliquer la loi », confie l'ancien chef Joe Delaronde, aujourd'hui porte-parole du conseil de bande, qui gère la vie de la petite communauté.

    Une loi raciale de 1981 

    En 1973, les Amérindiens ont expulsé 1 000 Blancs de Kahnawake. Depuis une loi raciale de 1981, seuls les Mohawks ont droit de vivre dans la réserve. Ceux qui se marient ou vivent avec un étranger transgressent la tradition. « If you marry out, get out » (« Si tu te maries en dehors de la communauté, va-t-en », NDLR), dit le dicton mohawk. « Les gens pensent que nous sommes une ville comme une autre. Nous ne sommes pas canadiens. Nous sommes mohawks. Nous avons une histoire, une terre, une culture. Nous sommes encerclés par les Américains, les Canadiens, les Québécois. Nous préservons notre culture, notre droit d'exister », explique Joe Delaronde.

    La décision d'expulser des Blancs a provoqué l'ire des Québécois. Le ministre fédéral des Affaires indiennes, Chuck Strahl, a exprimé son malaise. À Kahnawake même, les avis sont partagés. William, 29 ans, cuisinier du restaurant-épicerie Dustin, lance : « Pourquoi 26 personnes et pas toutes ? Il y a là un problème de justice. » Au Dustin, les travailleurs de force engouffrent des petits déjeuners roboratifs. Des costauds, les épaules rentrées, plongent le nez dans leur tasse de café. Regards en coin. Murmures. C'est une auscultation en règle. Ici, le Blanc est un étranger. Pete, un colosse rigolard, dit mi-figue, mi-raisin : « Un canard ne va pas vivre dans la maison du poulet. » Salopette ocre, veste noire matelassée, le Mohawk est ironworker (travailleur de l'acier sur les gratte-ciel, NDLR) à New York. Depuis trente ans, il aligne les allers-retours entre son appartement de Brooklyn et sa réserve. Pete montre une photo sépia accrochée au mur. C'était lors de l'été 1990. À l'époque, les Mohawks, barricadés, avaient bloqué le pont Mercier qui relie l'île de Montréal aux banlieues. Les Québécois, terrorisés, avaient fait appel à l'armée. Le conflit a duré deux mois.

    Il a laissé de fortes rancœurs envers ceux que les Québécois considèrent comme des profiteurs, des « voleurs de taxes » exemptés d'impôts et bénéficiaires des subventions d'Ottawa.

    Selon les médias canadiens, la réserve des trafiquants de tabac et des casinos Internet est devenue la ville du nettoyage ethnique. Kahnawake a deux visages. L'un regarde vers Montréal, de l'autre côté du fleuve. L'autre est tourné vers les États-Unis, distants d'une cinquantaine de kilomètres. D'un côté, la haine et les jalousies. La vente des cigarettes se fait à la barbe du gouvernement québécois. « Nous sommes depuis longtemps dans ce commerce qui fait vivre 2 000 personnes sur 8 000 », plaide Steve Bonspiel, le rédacteur en chef du journal autochtone The Eastern Door.

    Une nation souveraine 

    De l'autre côté, la fierté d'un travail aux États-Unis, pour un peuple victime du paternalisme canadien. Joe Delaronde souligne : « Lorsque j'étais enfant, tous nos pères travaillaient comme ironworkers à New York. Nous n'avons rien à voir avec les Canadiens. »

    Pete, lui non plus, n'aime pas les mélanges avec les Blancs : « Tu vas vivre avec les chevaux, ça ne veut pas dire que tu deviens cheval. » Les Blancs se terrent. Ils sont devenus pestiférés. À quelques maisons de là, l'un d'eux requiert l'anonymat. Il est marié à une Mohawk. Il vit depuis huit ans dans la réserve. « Je suis inquiet. Je suis très impliqué dans la vie de Kahnawake, alors j'espère qu'ils seront compatissants. En même temps, je les comprends. Ce peuple a été peu à peu dépossédé de tout. » Le petit peuple amérindien est au garde-à-vous devant les chefs du conseil de bande. « Ils divisent la communauté. Historiquement, nous avons toujours adopté, protégé des non-Amérindiens. Des gens sont terrorisés. L'affaire peut très mal tourner, avec de la violence à la clé », déplore Steve Bonspiel. Le journaliste tempère : « Nous sommes une nation souveraine. Nous étions ici avant le Canada.

    Cette annonce trouvée sur le Figaro


    1 commentaire
  •  

     

    Mardi 15 décembre, 16h45.


    A l'heure ou j'écris ces lignes, bien au chaud dans mon appartement niçois, la météo, calée sur Pine Ridge Indian Reservation, indique -23°C. Ici, pas de réchauffement climatique, du moins en hiver ( qui n'est pas encore officiellement arrivé, mais dont les soldats armés de piques de glace, transpercent les murs dérisoires des mobiles homes délabrés , pour aller tuer jusque dans les berceaux d'innocents nourrissons ou de faibles anciens ! ).
    Il n'y a pas de raison que 2009/2010 soit moins froid que 2008/2009. et malgré le réchauffement prévu, il s'écoulera bien encore quelques siècles avant que l'artère principale de la ville de Pine Ridge soit bordée de palmiers.

     

    En attendant, le froid est là, et nous, vous, toutes celles et ceux qui s'intéressent à cette partie du Sud Dakota , ne pouvons rester indifférents.

    La solidarité, qui passe par une forte mobilisation, est la seule réponse que nous pouvons envisager.

    Ensemble, nous avons les moyens de payer des gallons et des gallons de propane permettant à ces familles de survivre un hiver supplémentaire ; je n'ose employer le mot "vivre", tant il me parait présomptueux, dans de telles conditions.

    L'idée serait de réaliser un programme de livraison de propane, à hauteur de 5000 ?. Ainsi, ce sont plusieurs dizaines de familles, soit des centaines de personnes, qui bénéficieraient de cette aide exceptionnelle.

    Beaucoup d'argent me direz-vous ; mais 5000? c'est, par exemple, 250 personnes qui donneraient chacune 20 ? ( déductible des impôts, selon la loi en vigueur).

    Alors, je ne vais pas vous "faire l'article" pour vous demander de participer à cette opération, tant je sais votre degré de conscience par rapport à ce problème.

    Mais si vous souhaitez participer activement à ce programme en devenant un acteur de la cause humanitaire, vous pouvez, dans un premier temps faire suivre ce message auprès de vos connaissances "internetique" ( le mot n'existe pas :-)) ) afin de sensibiliser un maximum de personnes à cette situation dramatique !

    Deuxièmement, vos dons seront les bienvenus, dans le cadre de cette action.

    2 moyens des plus pratiques pour participer :

    1) régler via PAYPAL, en vous rendant sur notre site ( pres06.kazeo.com ) ( en 3 coups de click, c'est fait :-) )

     

    2) en envoyant un chèque ( à l'ordre de P.R.E.S) à l'adresse suivante :
    P.R.E.S
    (Philippe Creveau)
    Azur St Roch B1
    5 bd Pierre Semard
    06300 Nice

    Si Martin Luther King" a fait un rêve", le mien, à mon tout petit niveau serait un jour de proclamer la dissolution de notre association, comme toutes celles qui oeuvrent pour la même cause.
    Cela voudrait dire que le rêve est devenu réalité et que la nation Sioux a retrouvé des conditions de vie digne de ce nom ; que tous les efforts fournis par les lakotas sur la réserve de Pine Ridge ont porté leurs fruits et que le cercle de la nation est reformé... I have a dream...

    Pour terminer et en cette période de fêtes, permettez moi de vous présenter, ainsi qu'à tous vos proches, tous mes meilleurs voeux de santé et de bonheur pour l'année à venir.

    Pour l'association Pine Ridge Enfance Solidarité

    Philippe Creveau


    votre commentaire
  • Cette  annonce m'a été envoyé par 4 Winds


    Dennis Yellow Thunder est l'arrière petit fils d'American Horse,
    Vous avez eu  l’occasion de mieux connaître un de ces peuples, les Oglalas Lakotas (Sioux) qui plus qu’aucun autre ont du lutter et luttent encore afin de préserver leurs traditions, leurs croyances et leurs  souverainetés.
    Lors de la conférence, "à Puyricard au restaurant la Calade".
     
    Dennis Yellow Thunder s’est exprimé sur la création de sa Fondation au nom de son oncle Raymond Yellow Thunder. Nous  continuons à l'aider dans sa lutte.
    Le restaurant MP de Venelles nous donne la possibilité d'organiser cette journée Country.
     
     
    Comme vous le voyez ,les fonds récoltés vont être reversés a la fondation de Dennis ,alors un geste pour Eux merci
     
     
     
     

    votre commentaire
  •  

     

    LEONARD AGRESSÉ EN PRISON 


                   -Alors que Leonard Peltier était déjà dans un état de santé inquiétant il vient de subir  un incident alarmant pour sa famille et son réseau de soutien. 
                    - Leonard a en effet été agressé  par d’autres détenus dès son arrivée au pénitencier fédéral de haute sécurité de Canaan à Waymart en Pennsylvanie où il venait d’être transféré. Sa famille avait pourtant reçu l’assurance des autorités pénitentiaires qu’il  conserverait ses privilèges téléphoniques ainsi que la  possibilité de poursuivre son traitement contre le diabète. Les coups portés ont laissé Léonard ensanglanté avec une grosse bosse et probablement un choc à la tête, une cage thoracique endolorie, un majeur enflé, et de nombreuses contusions. Leonard a depuis été placé en cellule d‘isolement et ne reçoit qu’un seul repas par jour, régime habituellement imposé aux victimes refusant de dénoncer leurs agresseurs. Il est difficile de ne pas voir derrière cet incident une manœuvre du FBI destinée à discréditer Leonard  alors que ce prisonnier modèle est en attende de passer devant une audience de libération conditionnelle en mars prochain, audience qui alimente  beaucoup d’espoirs si il ne fallait compter avec de tels contrecoups. On se souviendra que Leonard avait fait l’objet  en prison d’une tentative d’assassinat déjouée en 1978.
                                -Pour exiger la sécurité de Leonard Peltier et un traitement digne, vous pouvez envoyer le modèle de lettre qui suit aux adresses indiquées. 
                    - Dans le cadre de la campagne de demande de la libération conditionnelle de L. PELTIER, n'hésitez pas à signer la pétition en ligne sur le site du CSIA-NITASSINAN 

                    - cliquez sur ce lien --> 
    csia-Nitassinan
                    -Vous pouvez également vous joindre Mercredi 4 Février au rassemblement Mumia , Place de la Concorde à 18H.
                   


                    - Dear Sirs,
                     
                   
     - I was OUTRAGED to hear that Mr. Leonard Peltier, #89637-132, a greatly respected member of our society, and a model prisoner was severely beaten upon his arrival at the Canaan Federal Penitentiary. When he went into population after his transfer, some inmates assaulted him. The severity of his injuries is that he suffered numerous blows to his head and body, receiving a large bump on his head, possibly a concussion, and numerous bruises! Also, one of his fingers is swollen and discolored and he has pain in his chest and ribcage.
                    >
                    > I'm writing you today seeking consideration for Mr. Leonard Peltier, as the Bureau of Prisons is accountable for his safety and wellbeing, and you should know that the public will hold your offices accountable in that regard. Please, also note that Mr. Peltier was placed in solitary confinement and only given one meal, this is generally done when you won't name your attackers, whose names he doesn't know; and being only given one meal seriously jeopardizes his health, because of his diabetes.
                    >
                    > As well, to insure that he is receiving adequate medical attention for his injuries, prison officials are releasing information on him to his family, and that he is not being discriminated against, institutionally abused, nor, being treated without dignity and respect. Certainly, your administration must be aware of what high esteem, and with what regard Mr. Leonard Peltier, is held and viewed in the world community, and your, as well as humanities' responsibility to insure his safety and wellbeing are preserved.
                    >
                    > Thank you for your attention, time, and all your efforts.
                    >
                    > Sincerely,
                    > (mettre vous noms, prénoms, addresse)
                    >
                    >
                    > Warden Ronnie R. Holt
                    > USP-Canaan
                    > U.S. Penitentiary
                    > 3057 Easton Turnpike
                    > Waymart, PA 18472
                    > Phone: 570-488-8000
                    > Fax: 570-488-8130
                    > E-mail address:
    CAA/EXECASSISTANT@BOP.GOV
                    >
                    > D. Scott Dodrill,
                    > Director Northeast Regional Office
                    > Federal Bureau of Prisons
                    > 2nd & Chesnut Streets, 7th Floor
                    > Philadelphia, PA 19106
                    > Phone: 215-521-7301
                    > E-mail:
    NERO/EXECASSISTANT@BOP.GOV
                    >
                    > Harley G. Lappin,
                    > Director Bureau of Prisons
                    > U.S. Department of Justice
                    > 320 First Street, NW, Room 654
                    > Washington, DC 20534
                    > Phone: 202-307-3250
                    > Fax: 202-514-6878
                    >
                    > Ask President Obama to investigate this incident:
                    >
                    > The Honourable Barack H. Obama
                    > The White House
                    > 1600 Pennsylvania Avenue NW
                    > Washington, DC 20500
                    > Comments: 202-456-1111
                    > Switchboard: 202-456-1414
                    > Fax: 202-456-2461
                    > E-mail:
    comments@whitehouse.gov
            


    1 commentaire
  • Pétition

    Une pétition importante pour les artistes autochtones que l'on m'a signalé .réagissez en nombre svp

     
    A l'attention des radios
     
    Les radios du Québec refuse des faire passer des chansons d'auteurs amérindiens, tel que Samian, Shauit, ainsi que Florent Vollant, pour la simple et bonne raison que leurs chansons ne comportent pas assez de paroles françaises. Alors que les radios diffusent la plus part du temps, des chansons ANGLAISES et parfois même d'une toute autre langue, comme l'espagnol. Donc j'ai décidé de faire cette pétition pour que les artistes autochtones puissent chanter dans leur langue au lieu de devoir se conformer à notre langue si ils veulent que leurs chansons soient diffusées à la radio.

    Le gouvernement nous dit qu'il respect la culture amérindienne, le Canada a même fait des excuses officielle cet été, pour ce qu'on leur a fait subir et disait qu'il allait faire de quoi pour les aider à préserver ce qui les rend unique. Or, cette règle qui les oblige à chanter en français, enfin le plus que possible en français, va contre ce qu'ils ont dit.

    Cette pétition va se rendre au CRTC qui fait les règles pour les chansons qui peuvent être passé à la radio, mais si elle ne se rend pas là, je vais essayer de tout faire pour qu'elle soit entendu partout et qu'elle se rende jusqu'au gouvernement.

    Venez signez en grand nombre cette pétition et faites la découvrir à vos amis
     
    Cliquez sur ce lien-->Page de la pétition

    1 commentaire
  •  

     

    Eagle que beaucoup connaissent, met en ligne son site de vente d'artisanat (bijoux Navajo )  et de matières premières qui pourront servir a la confection de vos tenues ou de toutes autres choses .Ce site sera opérationnel dans 3 mois ,le temps de mettre tout en place .Et puis pour les organisateurs de festival ,si vous désirez la venue de Eagle et son stand ( immense choix ) vous pourrez me contacter via mon adresse électronique .Merci 

    Vous pouvez cliquez sur le lien ci dessous pour le site  

     Eagle product

     

     

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique