• "The Sky Grizzly. Badger Two Medicine area, Blackfeet Reservation, 400 Blackfeet âgés de 3 à 80 ans se rassemblent sous la forme d'un grizzli pour déclarer le caractère sacré de leur terre et envoyer un message au gouvernement qu'ils ne veulent pas que cette terre être blessé de quelque manière que ce soit." 

     

     

     


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  • représentation d'un village des Premières Nations

     

     

     


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  • Une revue en vente actuellement Les grandes civilisations de l'histoire 

     

    ►  Les guerres Indiennes

     

     

     

     


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  • je vous partage la newsletter reçu fin Décembre ,la vidéo ne fonctionne pas ,problème avec les liens qui viennent de la bas , je vais essayer de la retrouver sur le net 

    Cher Lecaer,

    Joyeuses fêtes! Comme beaucoup d'entre nous profitent de ce temps pour se réunir avec leur famille et leurs amis, je vous remercie de rester avec nous alors que nous entrons dans une nouvelle année de justice gagnante. La semaine dernière, nous avons fait un pas en avant important lorsque la secrétaire américaine à l'Intérieur Deb Haaland s'est rendue dans le pays Lakota pour une réunion avec des chefs tribaux, dont notre nouvelle présidente de Standing Rock, Janet Alkire. Regardez la vidéo que nous avons faite sur la visite ici!

    La secrétaire américaine à l'Intérieur Deb Haaland (à gauche) a rencontré la présidente de Standing Rock Sioux Tribe Janet Alkire (à droite) et d'autres dirigeants Lakota à Rapid City la semaine dernière.

     

     

    C'est un signe merveilleux, au milieu de tout ce qui est déjà dans son assiette, que la secrétaire Haaland – la première secrétaire du Cabinet autochtone de l'histoire des États-Unis – ait pris le temps de venir dans nos pays d'origine et d'entendre nos préoccupations et nos commentaires.

    C'est emblématique de qui elle est. À deux reprises, Lakota Law a rencontré directement la secrétaire Haaland et nous sommes enthousiasmés par les valeurs qu'elle apporte à la supervision de la politique fédérale affectant le pays indien. C'est pourquoi vous nous avez aidés à plaider - comme détaillé par le New York Times - pour sa nomination au poste de secrétaire à l'Intérieur.
     
    Cela me fait sourire en tant qu'aîné autochtone de savoir que notre présidente et notre secrétaire Haaland se sont rencontrées et ont entamé un processus d'écoute mutuelle. En tant que première femme à siéger à notre présidence depuis plus de 60 ans, Janet nous représentera bien. Non seulement a-t-elle travaillé avec Lakota Law lors de notre campagne électorale réussie l'année dernière, mais elle se soucie également profondément de notre environnement, de la guérison communautaire et de la souveraineté tribale.
     
    Nous sommes dans un moment important. Les femmes autochtones expérimentées occupent des postes de direction lorsque nous avons le plus besoin de leurs conseils, et nous avons une opportunité sans précédent pour la nation Standing Rock de réaffirmer sa stature en tant que leader mondial de la justice environnementale. Je vous remercie de soutenir Lakota Law alors que nous continuons à aider de toutes les manières possibles.

    Wopila tanka — ma gratitude pour vos soins et votre attention !
    Phyllis Young
    Standing Rock Organisatrice
    du projet de loi populaire Lakota

     

    Projet de loi populaire Lakota
    547 South 7th Street # 149
    Bismarck, ND 58504-5859

     

     

     


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  • A video storybook Narration par Harlan McKosato Illustré par Jesse T. Hummingbird Écrit et produit par Gary Robinson

     

     

     


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    Crazy Horse

    Le colonel Custer et Crazy Horse à la bataille de Little Big Horn (Montana)

    CE QU’IL FAUT SAVOIR SUR CRAZY HORSE

    LE JOUR ANNIVERSAIRE DE SON ASSASSINAT 

     

    PAR RUTH HOPKINS1 (SITE WEB TEEN VOGUE, 5 SEPTEMBRE 2019)

     

    (TRADUIT DE L’ANGLAIS ET ANNOTÉ PAR ISMÈNE TOUSSAINT)

     

    Le 5 septembre est l’anniversaire de l’un des plus grands guerriers que le monde ait jamais connus : Tasunke Witko (Ses-chevaux-ont-le-feu-sacré) mieux connu sous le nom de « Crazy Horse » (Cheval sauvage ; 1840-1877)2

    En ce jour de 1877, à Fort Robinson (Nebraska), il fut frappé dans le dos à coups de baionnette, alors qu’on venait de le maîtriser et de le mettre en état d’arrestation. Il était venu dans un esprit de paix, mais fut néanmoins tué.

    Crazy Horse était un chef de guerre renommé, qui joua un rôle éminent dans presque toutes les incursions militaires majeures dans lesquelles les Lakotas furent engagés de son vivant, chacune d’elles étant plus historique que la précédente. Sous son commandement, ils défirent à maintes reprises l’armée des États-Unis sur le sol américain.

    Il fut le défenseur du peuple lakota, de ses alliés, et protégea la terre lorsque celle-ci fut envahie par des colons, des chercheurs d’or et la cavalerie des États-Unis. C’est lui qui mena les Lakotas aux victoires retentissantes du combat de Fetterman [21 décembre 1866] et des batailles de Rosebud Creek [Crique de Rosebud, 17 juin 1876] et de Greasy Grass (Herbe grasse) ou Little Big Horn [Petite rivière du Mouflon, 25 et 26 juin 1876]3.

    Alors qu’il n’avait jamais signé un seul traité, ses qualités de leader, son talent et les brillantes stratégies dont il fit preuve durant la guerre de Nuage Rouge4 [Red Cloud War, 1866-1868], pavèrent la voie du traité de Fort Laramie de 1868. Ce dernier établit fermement le territoire lakota et scella les revendications du peuple éponyme sur les Black Hills (Collines noires, Dakota du Sud) qui ont toujours cours aujourd’hui5.

    Il était adoré et révéré par son peuple, respecté par ses ennemis, mais quelques autres chefs étaient jaloux de lui. Ceux-ci attisèrent les craintes que le gouvernement des États-Unis et ses agents éprouvaient à son égard. L’influence de Crazy Horse leur faisait peur et ils étaient persuadés que si quelqu’un était capable de mener une insurrection, c’était lui. C’est la raison pour laquelle on disait que l’Armée planifiait son emprisonnement et qu’il fut, presque au sens propre du terme, poignardé dans le dos. 

    Crazy Horse était oglala et lakota miniconjou, deux subdivisions des Oceti Sakowin (la Grande Nation Sioux). Selon les Lakotas, il était né près de Bear Butte (la Butte-à-l’Ours), un site sacré situé dans les Collines Noires du Dakota du Sud.

    C’était un non-conformiste, que les aînés décrivaient dans l’histoire orale destinée aux membres de leurs tribus, comme un homme tranquille et même reclus. Alors qu’il était animé d’une haute spiritualité et qu’il participait aux cérémonies, ceux-ci racontaient qu’il ne se considérait pas lié au protocole. À la place, il préférait suivre ses propres rêves et ses visions.

    D’ailleurs, on a dit que c’était une vision qui lui avait donné son but dans la vie. Au cours d’une Hanbleceya (ou « quête d’une vision »), un rite cérémoniel lakota où la personne s’isole sur une colline sans nourriture ni eau durant des jours, Crazy Horse avait vu un homme à cheval sous un orage. La légende relate que ce cavalier portait des cheveux lâches, retenus par une unique plume, qu’un éclair était peint sur son visage, et des grêlons en pointillés sur son corps. Des gens tendaient les bras pour se saisir de lui mais ils ne réussirent pas à le retenir. Crazy Horse réalisa qu’il allait devenir cet homme sauvage et combattre pour son peuple. On lui recommanda de jeter de la poussière par-dessus son cheval et de placer une pierre derrière son oreille avant la bataille ; et on lui assura que tant qu’il ne prendrait rien pour lui-même, aucune balle ni flèche ne pourrait le tuer.

    Crazy Horse fut récompensé pour sa bravoure. L’honneur le plus élevé qu’on lui conféra fut celui de « porteur de chemise ». Devenir un porteur de chemise est l’une des distinctions formelles les plus importantes dans la culture lakota des Autochtones américains. En l’acceptant, les hommes devenaient un exemple pour les autres. Ils devaient servir leur peuple et vivre selon les valeurs lakotas. Pareil privilège plaçait Crazy Horse dans une catégorie à part : celle de guerrier en chef, portant le pouvoir.

    C’était un héros mais il était avant tout humain. Il tomba amoureux de Black Buffalo Woman (Femme Bison Noir), qui quitta son mari pour lui, ce que les femmes lakotas avaient le droit de faire. Cependant, l’époux de cette dernière se montra récalcitrant et la poursuivit de ses assiduités. Il tira sur Crazy Horse en plein visage. Ce dernier survécut mais le scandale lui coûta son statut de porteur de chemise.

    Toutefois, cet incident ne l’empêcha pas de remplir la mission de sa vision.

    Les historiens et biographes lakotas sont convaincus que Crazy Horse ne posait pas pour les photographes si l’on se réfère à sa biographie, publiée dans le site Web National Park Services (NPS ; Service des Parcs nationaux) ni qu’il faisait plaisir aux reporters venus de l’Ouest en répondant à leurs interviews. Pour cette raison, il est incroyable que son héritage demeure encore aussi fort. C’est le peuple auquel il avait dévoué sa vie qui a conservé sa mémoire vivante. Une grande partie de ce ce que l’on sait de lui vient maintenant de l’histoire orale des Lakotas eux-mêmes.

    L’esprit de Crazy Horse continue de vivre. En 2016, lorsque les Lakotas et leurs alliés s’opposèrent à la construction du Dakota Access Pipeline (l’oléoduc d’accès au Dakota) à Standing Rock (Le Rocher Debout, Dakota du Nord)6, le camp sur la colline qui portait le nom de la société de guerriers qu’il avait établie à son époque, Last Child (Le dernier enfant), fut parmi les derniers à être démantelé [par les protestataires eux-mêmes].

    L’esprit de Crazy Horse est un esprit de résistance. C’est la vaillance, face aux épreuves insurmontables, et le courage de ne jamais succomber à la tyrannie. Son esprit est en Amazonie, avec les tribus indigènes qui se battent désespérément pour sauver les poumons de la planète des feux qu’on dit être allumés par les alliés d’un président d’extrême-droite [Jair Bolsonaro, au Brésil]. Il est à Hong Kong (Chine), avec les jeunes manifestants démolissant les tours de reconnaissance faciale. Son esprit est avec le militant dakota-anishinabé Leonard Peltier7 dans sa cellule de prison. Il est avec le mouvement Sunrise (Lever de soleil) ; RAICES (Refugees and Immigrants Center for Education and Legal Services ; Centre d’éducation et de Services juridiques pour les réfugiés et les immigrants) ; The Squad (l’Escouade) ; l’EZLN (Ejercita Zapatista de Liberacion National ; Armée zapatiste de libération nationale)8 ; les Autochtones hawaiens, qui contrent l’édification d’un télescope sur le volcan sacré de Nauna Kea ; Black Lives Matter (La vie des Noirs compte)9 ;  The American Indian Movement (le Mouvement des Indiens américains)10 ; et aussi avec les protecteurs de l’eau et de la terre autour du globe. Il vit dans le coeur de chaque personne qui s’efforce d’obtenir une libération, et dans chaque guerrier de la terre qui combat pour mettre un terme à la crise climatique. 

    Aussi, armez-vous de fortes prières. Réclamez une vision. Parlez avec les ancêtres. Soyez un(e) bon(ne) parent(e) pour toutes les créatures vivantes. Laissez votre esprit vous mener et soyez prêts à vous sacrifier car certaines choses valent la peine de payer le prix ultime. Crazy Horse le savait. Il sacrifia sa vie pour son peuple.

    Les aînés des tribus rapportent que ses derniers mots furent : « Père, dis à mon peuple qu’il ne peut plus dépendre de moi. »

    Selon les indications du Mémorial Crazy-Horse  [sculpture monumentale édifiée dans les Black Hills], il mourut aux environs de minuit. Les aînés tribaux expliquent aussi que son corps fut enterré en secret. Seules quelques rares personnes connaissent l’endroit exact de sa sépulture.

    L’homme médecine lakota oglala Leonard Crowdog11 affirmait que « nous sommes le rêve de Crazy Horse ». Vous aussi, cher lecteur. Dans une autre vision, Crazy Horse nous avait tous vus unis en un seul sous l’Arbre de vie.

    À  présent, nous bravons l’adversité et nous nous battons pour ce que nous aimons. Les aînés nous enseignent encore que l’un des cris de guerre de Crazy Horse était « Maka ki ecela tehani yanke lo », ce qui signifie : « seule la terre dure toujours ! ».

    Allez au front avec des coeurs forts !

    Cet article a paru le 5 septembre 2021 dans le site Web Teen Vogue, teenvogue.com, What To Know About Crazy Horse on the Anniversary of His Assassination | Teen Vogue

    Note de l’éditeur du site : certains détails de cette histoire ont été fournis oralement à l’auteure par des hommes-médecines et des aînés de la Nation sioux-lakota.

     

    NOTES

     

    1. 1. Membre de la Nation Sioux Sisseton Wahpeton, Ruth Hopkins (Cankuduwartawin ou Red Road Woman, Femme de la Route Rouge) réside dans la réserve de Lake Traverse, dans le Dakota du Sud. Biologiste de formation, cette ancienne juge exerce aujourd’hui les fonctions d’avocate tribale. Elle a également cofondé le site Web lastrealindians.com (Les derniers vrais Indiens) et collabore à diverses publications autochtones. 
    2. Crazy Horse(Cheval sauvage ; vers 1839-1877). Chef et guerrier sioux lakota. Dans sa langue natale, son nom, Thašunka Witko, signifiait « ses chevaux ont le feu sacré ». Né dans le Dakota du Sud, il se distingua par un courage à toute épreuve, notamment lors des batailles qu'il gagna contre les militaires américains venus s'emparer des territoires indiens : la plus célèbre est celle de Little Bighorn (Petite rivière du Mouflon, Montana), qui eut lieu le 26 juin 1876 contre le colonel George Custer. Cependant, le 8 janvier 1877, il fut battu dans les Wolf Mountains (Montagnes du Loup) par le colonel Nelson Miles et contraint de se rendre le 6 mai suivant au fort Robinson (Nebraska), avec 900 des siens. Choisi comme éclaireur par l'armée américaine, il fut toutefois victime des rumeurs malveillantes du chef lakota Red Cloud (Nuage rouge ; 1824-1910), qui était jaloux de sa réputation, et assassiné le 5 septembre de la même année par son ancien frère d'armes, Little Big Man (Petit Homme Gros) ou peut-être par un gardien de prison. Sa famille l'enterra dans un lieu tenu secret de la vallée de Wounded Knee (Dakota du Sud).
    3. 3. Le 21 décembre 1866, la bataille de Fetterman (également connue sous le nom d’ « affaire Fetterman » ou de « massacre de Fetterman » par les Américains ; de « combat-des-Cents-dans-la-Main » par les Amérindiens) opposa 500 guerriers sioux-lakotas et cheyennes, menés par Crazy Horse et Red Cloud (Nuage Rouge), à 80 soldats américains dirigés par le capitaine William Fetterman, sur la piste Bozeman (près de Fort Phil Kearny, au nord du Wyoming). Elle fut déclenchée par les Autochtones car non seulement cette route jalonnée de forts traversait une importante zone de chasse qui leur appartenait, mais elle risquait d’être ouverte à l’invasion de colons blancs. Tous les militaires furent tués au cours de l’affrontement. 

     

    La bataille de Rosebud Creek (Crique de Rosebud, comté de Big Horn ou du Mouflon, Montana) se déroula le 17 juin 1876 entre 1000 soldats américains et leurs 300 éclaireurs Crows (corbeaux) et shoshones, dirigés par le général George Crook, et 750 guerriers sioux lakotas et cheyennes menés par Crazy Horse. En 1868, le traité de Fort Laramie avait attribué les terres sacrées des Black Hills (Collines noires) aux Lakotas, mais la découverte d’importants gisements aurifères dans cette région provoqua en 1874 une ruée vers l’or de colons blancs. Les Autochtones refusant de vendre leurs terres, le gouvernement américain décida alors d’envoyer l’armée en exterminer un maximum et enfermer les survivants dans des réserves. Cependant, Crazy Horse attaqua les troupes du général Crook, l’empêchant d’effectuer sa jonction avec celles du colonel George Custer et des généraux John Gibbon et Alfred Terry. Au terme de ce conflit d’une journée, les pertes furent estimées à une dizaine du côté des Américains, une centaine du côté des Amérindiens.

    La bataille de Little Big Horn (Petite rivière du Mouflon, Montana) est également connue sous les noms de « Custer’s Last Stand » (La dernière résistance de Custer) par les Américains ; et de « bataille de Greasy Grass » (Herbe grasse) par les Amérindiens. Elle se déroula les 25 et 26 juin 1876 entre les 647 hommes de la cavalerie du colonel George Custer et 1500 à 2000 guerriers autochtones : les Sioux lakotas étaient commandés par Crazy Horse, Sitting Bull et Gall, et les Cheyennes, par le chef Lame White Man (Homme Blanc Boîteux). Elle eut pour point de départ la trahison, par les Américains, du traité de Fort Laramie de 1868 qui avait concédé aux Autochtones les terres sacrées des Black Hills (Collines noires). En 1874, une exploration menée par Custer dans cette région avait abouti à la découverte de gisements aurifères et bientôt, on assista à une ruée vers l’or de colons blancs. Les Indiens refusant de vendre leurs terres, les autorités décidèrent alors d’envoyer l’armée en exterminer un certain nombre et enfermer les autres dans des réserves. Toutefois, celle-ci se heurta à une résistance farouche et le retentissement de la victoire des Autochtones à Little Big Horn perdure encore de nos jours. Ce combat, au cours duquel Custer et Lame White Man trouvèrent la mort, fit 268 victimes parmi les militaires, entre 60 et 100 parmi les Amérindiens.   

    1. Red Cloud (Nuage Rouge ou Mahpiya Luta ; 1822-1909). Chef sioux oglala. Né près de l’actuelle ville de North Platte (Nebraska), il dut prouver son courage et sa détermination pour s’imposer comme leader car il n’était pas fils de chef. De 1866 à 1868, il mena de nombreuses batailles à la tête des Sioux, des Cheyennes et des Arapahos contre les troupes armées américaines établies sur la piste Bozeman (près de Fort Phil Kearny, au nord du Wyoming), qui traversait une importante zone de chasse et menaçait de se voir ouvrir à la colonisation. Finalement, par le traité de Fort Laramie (1868), les Autochtones obtinrent l’abandon des forts par les militaires, ainsi que des territoires sur une réserve de 240 000 km2 (incluant la partie occidentale du Dakota du Sud, le nord du Wyoming et l’est du Montana). Nuage Rouge mourut à 87 ans sur une réserve à Pine Ridge (Dakota du Sud).

    2.  Les Black Hills (Collines Noires ou Paha Sapa) sont des terres sacrées pour les Indiens lakotas, qui les revendiquent depuis 1776, année d'une bataille qu'ils avaient gagnée contre les Cheyennes. En 1868, le traité de Fort-Laramie, qui mit fin à la guerre du chef Red Cloud (Nuage Rouge ; 1824-1910) contre l'armée américaine, les intègra dans la Grande Réserve Sioux. Mais six ans plus tard, le général George Custer (1839-1876) viola l'entente en les ouvrant à la ruée vers l'or, provoquant de nouvelles batailles, dont celle de la Little Bighorn (26 juin 1876), qui fut remportée par le chef Crazy Horse (1839-1877). Cependant, après la défaite de ce dernier dans les Wolf Mountains (Montagnes du Loup), puis son emprisonnement et son assassinat, le gouvernement américain détruisit la réserve sioux et s'empara des terres, qu'il vendit aux colons à des prix dérisoires. En 1980, il proposa un dédommagement financier aux Lakotas, qui le refusèrent afin que ces terres sacrées ne deviennent pas propriété états-unienne.
    3. Standing Rock (Le Rocher debout, Dakotas du Nord et du Sud) est une vaste réserve sioux-lakota de 9251,2 km2. En 2016, les Autochtones se battirent contre la construction d’un oléoduc de 1900 km (Pipeline Dakota Access, l’oleoduc d’accès au Dakota) aux abords de leur territoire. Des échauffourées eurent lieu à Cannonball (Boulet de canon, Dakota du Nord), jusqu’à ce que l’ingénieur de l’armée américaine n’annonce, le 4 décembre de la même année, son refus d’accorder un permis de forage sous la rivière Missouri. Toutefois, les travaux reprirent l’année suivante avec l’accession du républicain Donald Trump à la présidence des États-Unis, obligeant de nombreux Sioux à quitter leur territoire. En signe de révolte, ils brûlèrent leurs camps avant de partir. 

     

    1. Leonard Peltier (1944-). Leader, artiste-peintre et prisonnier politique autochtone. Né à Grand Forks (Dakota du Nord, États-Unis), ce membre des Nations sioux-lakota, anishinabée et chippewa, d'ascendance métisse canadienne française, joua un rôle important dans les années 1970 au sein de l'American Indian Movement (AIM, Mouvement des Indiens américains), dans le réveil de la fierté autochtone et des revendications des siens. En 1975, il fut accusé du meurtre de deux policiers fédéraux qui avait eu lieu dans la réserve de Pine Ridge (Dakota du Sud), lors de la commémoration du massacre des Sioux de Wounded Knee (1890), puis condamné sans preuves en 1977 à deux peines d'emprisonnement à perpétuité. Malgré la pression internationale, il est toujours détenu au pénitencier de Coleman (Floride).

     

    1. Sunrise (Lever de soleil) est un mouvement écologique et politique qui fut fondé en 2017 par de jeunes Américains. Il vise à stopper le réchauffement climatique et à créer des emplois.  

     

    RAICES (Refugees and Immigrants Center for Education and Legal Services ; Centre d’éducation et de services juridiques pour les Réfugiés et les immigrants) est une organisation américaine internationale oeuvrant pour les droits et le bien-être des personnes, des familles et des enfants déplacés.

     

    The Squad (L’Escouade) est un groupe de 4 femmes de couleur âgées d’une quarantaine d’années et issues de l’aile gauche du Parti démocrate, qui furent élues en 2018 à la Chambre des représentants des États-Unis. Elles sont engagées dans des politiques progressistes, dont le Green New Deal (le Nouveau Pacte vert, un concept apparu au niveau international dans les années 2000), qui travaille à créer des emplois dans les industries renouvelables pour stimuler l’économie et freiner le réchauffement climatique.

     

    L’EZLN (Ejercita Zapatista de Liberacion National ; Armée zapatiste de libération nationale) est une organisation politique et militaire mexicaine qui fut fondée en 1994 au Chiapas, dans la lignée des révolutions d’Emiliano Zapata (1879-1919). La même année, elle organisa un soulèvement armé dans cet État afin d’attirer l’attention internationale sur les conditions précaires des populations indigènes. Par la suite, elle devint un symbole de la résistance à l’impérialisme occidental et de la lutte altermondialiste.

     

    1. Black Lives Matter (La Vie des Noirs compte) est un mouvement né en 2013 dans la communauté afro-américaine pour lutter contre le « racisme systémique » dans la société, les violences policières et les inégalités raciales dans le système de de justice criminelle. Il a notamment organisé d’importantes manifestations après l’assassinat, par un policier, de George Floyd, un homme noir de 46 ans, qui avait eu lieu le 25 mai 2020 lors de son interpellation dans une rue de Minneapolis (Minnesota).
    2. Le Mouvement des Indiens américains (American Indian Movement, AIM) fut fondé en 1968 à Minneapolis (Minnesota) par George Mitchell, Dennis Banks, Eddy B. Banai et Clyde Bellecourt, pour défendre les droits des Autochtones. Au nombre de leurs revendications, figuraient la restauration des traités brisés, la restitution des terres, la souveraineté tribale, la conservation de leurs cultures, ainsi que des conditions d’accès décentes aux soins médicaux, au logement et à l’éducation. Le mouvement se signala par l’occupation de plusieurs endroits : l’île d’Alcatraz (Californie), de novembre 1969 à juin 1971 ; le Bureau des Affaires indiennes à Washington (District de Columbia, DC), en novembre 1972, pendant une semaine ; et en février 1973, par un siège de 71 jours accompagné d'une prise d’otages dans la réserve de Pine Ridge (Dakota du Sud), qui avait été le théâtre du massacre des Sioux de Wounded Knee en 1890. Le 26 juin 1975, lors d'une commémoration de ce génocide sur les mêmes lieux, une fusillade qui fit deux victimes parmi les agents fédéraux entraîna l'arrestation du militant sioux-lakota Leonard Peltier (31 ans), puis sa condamnation arbitraire pour meurtre à la prison à perpétuité. Malgré sa scission en deux factions depuis 1993, le mouvement continue aujourd’hui à préserver les intérêts des Autochtones et à faire vivre leurs pratiques culturelles et spirituelles. 
    3. Leonard Crow Dog(Chien-Corbeau ; 1942-2021). Chef spirituel sioux-lakota Sicangu (ou Brûlé), homme-médecine de la 6e génération des Crow Dogs, et conseiller tribal. Fils de l’homme-médecine Henry Crow Dog (1899-1985), il naquit sur la réserve de Rosebud (Dakota du Sud) et étudia la langue et les traditions de son peuple auprès de son père et des aînés oglalas. En 1970, devenu le leader spirituel du Mouvement des Indiens américains (American Indian Movement, AIM ; fondé en 1968), qui avait sonné le réveil de la culture et des revendications autochtones, il joua un rôle majeur en son sein : participation à la grande marche sur Washington, D.C., destinée à attirer l’attention du président des États-Unis sur les problèmes de ses compatriotes (The Trail of The Broken Treaties, La Piste des traités brisés, 1972) ; organisation de manifestations contre les crimes haineux perpétrés à l’égard des Lakotas ; mise en forme de projets de loi, tels l’Acte d’auto-détermination et d’Éducation des Indiens (1975) et l’Acte de liberté religieuse des Indiens américains (1978), pour ne citer que quelques-unes de ses actions. En 1973, il conduisit les négociations entre les autorités fédérales et les militants de l’AIM qui, après avoir pris des otages, occupèrent 71 jours durant le théâtre du massacre des Sioux de 1890, Wounded Knee, sur la réserve de Pine Ridge (Dakota du Sud). Deux ans plus tard, il y fut arrêté après la fusillade qui avait opposé la police et les Autochtones venus commémorer le même génocide, faisant deux morts parmi les agents fédéraux : il écopa de deux années de prison pour cause de « solidarité » avec les siens. À partir des années 1980, il dirigea de nombreuses cérémonies dans les tribus de sa région et du Sud-Ouest, dont celle des Navajos, à Big Mountain (la Grande Montagne, Arizona), remettant notamment à l'honneur les danses du Soleil et des Esprits (Ghost Dance). 

     

     

     

     


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  • c'est le nombre d'enfants déjà exhumés

    mon cœur est triste 

     

     

     


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  • ►  Merry Christmas

    ►  Merry Christmas

    Pour vous tous ,amis ,abonnés à la newsletter et visiteurs 

    JOYEUX NOEL 

     

     


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  • ►  Lakota People's

    Cette murale de l'artiste autochtone Twenny représente le chef Orville Looking Horse et le système de valeurs Lakota. Il orne le mur du salon de Niyakhe Yuza , rappelant à nos enfants les principes les plus importants de notre culture.

     

     


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    tu écrivais encore , n'est - ce pas ?

     

     

     


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  • Larry Sellers est un acteur américain né le 2 octobre 1949 à Pawhuska, Oklahoma, et mort le 9 décembre 2021 à l'âge de 72 ans . Plus connu en tant que Nuage Dansant dans la série Docteur Quinn, femme médecin. Il joue également « l'indien zarbi à moitié à poil » dans le film Wayne's World 2

    il était d'origine Osage, Cherokee et Lakota

    ►  décès de Larry Sellers

    ►  décès de Larry Sellers

     

     

     


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  • ►  il est temps de libérer LEONARD PELTIER

    Robert Kennedy discutant des besoins des Indiens avec Alfred Pilsmore, un Sioux Lakota de 86 ans, le 16 avril 1968 sur la réserve indienne de Pine Ridge (Dakota du Sud) - Crédit : Associated Press -

    IL EST TEMPS DE LIBÉRER LEONARD PELTIER1

     

    PAR LEVI RICKERT (SITE WEB NATIVE NEWS ONLINE, 29 AOÛT 2021)

    (TRADUIT DE L’ANGLAIS ET ANNOTÉ PAR ISMÈNE TOUSSAINT)

    L’historien Arthur M. Schlesinger fils a écrit dans Robert Kennedy et son temps2 : « le jour même où Robert Kennedy mourut, un membre de la Nation Sénéca de New York, dont il avait visité la réserve en 1967, adressa le message suivant à sa veuve : « nous l’aimions aussi. Mme Kennedy, aimer un personnage public officiel, c’est presque du jamais vu pour un Indien. Nous avions confiance en lui. Ce qui est aussi du jamais vu pour un Indien. Nous avions foi en lui. »

    Feu l’érudit indien américain Vine Deloria fils3 a également écrit ceci à son sujet : « c’était un homme qui pouvait se déplacer d’un monde à l’autre sans jamais être un étranger nulle part... Sur le plan spirituel, c’était un Indien. »

    Robert Kennedy (1925-1968) était un héros pour les Indiens américains parce qu’il était un des rares hommes politiques à avoir prêté attention à la pauvreté de masse, au manque de logements et à la précarité des services de soins dans les réserves.

    Frère cadet du président John F. Kennedy, il servait dans son administration en qualité de ministre de la Justice des États-Unis. Après l’assassinat de son aîné, il devint sénateur des États-Unis, représentant New York. En 1968, il chercha à être investi candidat à l'élection présidentielle par le Parti démocrate.

    Le 4 juin 1968, il remporta la primaire de Californie. Quelques minutes après avoir prononcé son discours de réception, il quitta le podium et on lui fit faire un détour par la cuisine de l’hôtel Ambassador. Sirhan4 attendait le sénateur avec un fusil chargé et tira trois fois sur lui à bout portant. On plaqua le tueur sur le sol, où on le maintint jusqu’à ce que les forces policières viennent l’arrêter.

    Ayant été condamné pour meurtre au premier degré, Sirhan est incarcéré depuis 53 ans. Vendredi dernier, à Los Angelès, le jury d’un comité de probation a recommandé sa libération. Cette recommandation n’accorde pas de libération immédiate. Le comité de probation a 120 jours pour réviser la recommandation des deux jurys. Puis on donnera au gouverneur de Californie la possibilité de rejeter la décision.

    La recommandation de vendredi, susceptible de mener à la libération de Sirhan, m’a fait songer à Leonard Peltier, un membre de la Nation chippewa de Turtle Mountain (Montagne-à-la-Tortue, Dakota du Nord), qui est emprisonné depuis 46 ans : il avait été accusé du meurtre de deux agents du FBI [Jack Coler et Ron Williams], qui s’était déroulé en 1975 à Oglala, sur la réserve indienne de Pine Ridge (Dakota du Sud).

    Pour de nombreux Indiens américains et bien d’autres gens, Leonard Peltier, qui aura 77 ans le 12 septembre prochain, est un symbole du système fédéral oppressif qui relègue les Autochtones à une place sombre dans la société américaine. C’est un prisonnier politique auquel nous ne pensons jamais, sauf quand il nous arrive de voir une étiquette collée sur le parechoc arrière d’un véhicule avec la mention : « LIBÉREZ Leonard Peltier ! »

    « S’ils peuvent recommander la libération de Sirhan, qui a tué une figure aussi emblématique que Robert Kennedy, ils devraient certainement libérer Leonard Peltier, me disait le conseiller spirituel de ce dernier, Lenny Foster, de la Nation Diné. Il souffre depuis des années de graves problèmes de santé. Ce sont ses croyances spirituelles qui le soutiennent. »

    Ancien juge en chef de la Cour de District des États-Unis pour le District du Milieu du Tennessee, Me Kevin Sharp, qui exerce aujourd’hui dans le secteur privé, a accepté de s’occuper à titre gracieux du cas de Peltier et de se battre pour sa liberté.

    « Plutôt que de recevoir la protection égale pour tous en vertu de la loi, Leonard Peltier a été accusé sur la base d’une preuve fabriquée, d’un faux témoignage et d’un test balistique disculpatoire qui est demeuré caché, déclarait-il samedi dernier à Native News Online. Même si le gouvernement fédéral admet aujourd’hui qu’on ignore qui a tué les agents, Leonard reste en prison non pas parce que la preuve se situe au-delà du doute raisonnable, mais pour des raisons politiques. Sa dernière chance de libération, c’est la voix collective des gens qui se soucient de lui et qui osent se lever pour la justice et la miséricorde. »

    Leonard Peltier n’est pas éligible à une libération conditionnelle avant 2024. Mais Me Sharp ne veut pas attendre pour essayer d’obtenir sa liberté. Il aimerait voir le président Joe Biden lui accorder la clémence.

    Kevin Sharp bénéficie de l’appui de l’ancien ministre de la Justice des États-Unis, James H. Reynolds, qui avait poursuivi M. Peltier au nom du gouvernement fédéral. Dans une lettre au président Biden datée du 9 juillet 2021, celui-ci lui demande de commuer la sentence de M. Peltier :

    « La condamnation et l’incarcération à perpétuité de Leonard Peltier sont le testament d’une époque et d’un système de justice qui ont fait long feu dans notre société », écrit-il. Et il conclut ainsi : « Je vous presse de tracer une voie différente dans l’histoire des relations entre le gouvernement et ses Autochtones par un geste de miséricorde, plutôt que par une indifférence continuelle. Je vous presse de faire un pas pour guérir une blessure que j’ai moi-même contribué à ouvrir. Je vous presse de commuer la sentence de Leonard Peltier en lui accordant la clémence exécutive. »

    Au mois de mai 2020, la représentante politique Deb Haaland5 « twittait » déjà ceci :

    « Le Congrès n’a pas pesé cette question depuis des années. Je presse l’administration de libérer de prison le militant des droits autochtones Leonard Peltier en raison du COVID-19. A 75 ans, avec des problèmes de santé chroniques, il est urgent que nous libérions Leonard Peltier. #FreeLeonardPeltier. »

    A présent qu’elle est secrétaire au ministère de l’Intérieur, peut-être pourra-t-elle bénéficier de l’écoute du président et lui murmurer à l’oreille : « il est temps de libérer Leonard Peltier. »

    Levi Rickert, directeur/fondateur de Native News Online

    Article paru dans le site Web Native News Online, August, 29th, 2021, https://nativenewsonline.net/opinion/it-s-time-to-release-leonard-peltier

    NOTES

    1. Leonard Peltier (1944-). Leader, artiste-peintre et prisonnier politique autochtone américain. Né à Grand Forks (Dakota du Nord), ce membre des Nations sioux-lakota, anishinabée et chippewa, d'ascendance métisse canadienne française, joua un rôle important dans les années 1970 au sein de l'American Indian Movement (AIM, Mouvement des Indiens américains), dans le réveil de la fierté autochtone et des revendications des siens. En 1975, il fut accusé du meurtre de deux policiers fédéraux qui avait eu lieu dans la réserve de Pine Ridge (Dakota du Sud), lors de la commémoration du massacre des Sioux de Wounded Knee (1890), puis condamné sans preuves en 1977 à deux peines d'emprisonnement à perpétuité. Malgré la pression internationale, il est toujours détenu au pénitencier de Coleman (Floride).

    2. Arthur Meier Schlesinger fils (1917-2007). Historien américain. Originaire de Columbus (Ohio), ce professeur d’histoire enseigna à l’Université Harvard (Cambridge, Massachusets) avant de devenir assistant particulier dans le gouvernement de John F. Kennedy : il était notamment chargé de coécrire ses discours. Spécialiste des présidences et du libéralisme des hommes politiques américains (au sens de « social-démocratie » à l’européenne), il publia de très nombreux ouvrages, dont The Age of Jackson (L’Ere Jackson, 1945) ; A Thousand Days: John F. Kennedy in the White House (Les mille jours : John F. Kennedy à la Maison Blanche, 1965) ; Robert Kennedy and His Times (Robert Kennedy et son temps, 1978) ; War and the Constitution: Abraham Lincoln and Franklin D. Roosevelt (La guerre et la Constitution : Abraham Lincoln et Franklin D. Roosevelt, 1988) ; The Disuniting of America: Reflections on a Multicultural Society (La désunion de l’Amérique : réflexions sur une société multiculturelle, 1991).

     

    3. Vine Deloria fils (1933-2005). Historien et théologien sioux, militant des droits des Autochtones américains. Né à Martin (Dakota du Sud), il grandit sur la réserve des Sioux de Standing Rock (Le Rocher Debout, même État). Après ses études de droit, de sciences politiques et de théologie, il effectua une carrière d’enseignant dans diverses universités du pays. Élu en 1964 directeur exécutif du Congrès national des Indiens américains (National Congress of American Indians, NCAI), il rejoignit le Mouvement des Indiens américains (American Indian Movement, AIM) dès sa fondation, en 1968. L’année suivante, il publia un ouvrage qui attira l’attention nationale sur le sort des siens : Custer Died for Your Sins: An Indian Manifesto (Custer est mort pour vos péchés : manifeste indien). Dans les années 1970, tout en professant à l’Université de l’ouest de Washington à Bellingham (Western Washington University, Washington DC), il se fit le défenseur des traités de droits de pêche des tribus locales. De son imposante bibliographie sur ses compatriotes, on retiendra en particulier God is Red: A Native View of Religion (Dieu est rouge : la religion vue par les Autochtones, 1974).

     

    4. Sirhan Sirhan (1944-). Originaire de Jérusalem (Israël), ce Palestinien d’origine jordanienne assassina le sénateur démocrate Robert Kennedy le 4 juin 1968 à l’hôtel Ambassador de Los Angelès, sous prétexte que celui-ci soutenait l’État d’Israël. L’homme politique de 43 ans venait de remporter la primaire de Californie et s’acheminait avec succès vers la présidence des États-Unis. Condamné l’année suivante à la peine de mort, Sirhan vit sa sentence commuée en détention à perpétuité.

    5. Deb Haaland (Debra Anne Haaland, dite ; 1960-) Femme politique métisse américaine. Née à Wislow (Arizona), d’un père norvégio-américain et d’une mère Pueblo Laguna, elle effectua des études de droit à l’Université du Nouveau-Mexique, à Albuquerque. Ayant rejoint les rangs du Parti démocrate en 2004, elle fut en 2018 la première Autochtone (avec Sharice Davids, au Kansas) à devenir membre du Congrès, représentant la Chambre du Nouveau-Mexique. En 2021, elle fut également la première Amérindienne à être nommée secrétaire au ministère de l’Intérieur dans le gouvernement de Joe Biden. Défenseure des ressources naturelles, elle est aussi activement engagée dans le dossier des Femmes autochtones disparues et assassinées (Missing and Murdered Indigenous Women, MMIW).

     

     

     


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  • ►  Teepees will illuminate

    Sept tipis illumineront l'horizon sur Peets Hill à Bozeman, Montana, du 8 au 18 octobre pour célébrer la Journée des peuples autochtones 2021. (Photo de Mountain Time Arts)

    Arts du temps de la montagne

    Mountain Time Arts a commandé sept tipis illuminés qui seront érigés à l'extrémité sud de Peets Hill du 8 au 18 octobre pour célébrer la Journée des peuples autochtones cette année. Les tipis seront construits par le Rocky Mountain Tribal Leaders Council et la Pretty Shield Foundation. Les lodges honoreront les contributions des Indiens d'Amérique à notre communauté, à nos paysages et à notre riche culture. Les tipis seront installés sur les terres ancestrales des Salish Bitteroot, Pend d'Oreille, Kootenai, Blackfeet, Northern Cheyenne, Crow, Chippewa Cree, Assiniboine, Gros Ventre, Dakota et d'autres Nations autochtones de cette région.

    Sur la photo : sept tipis illuminés doivent être érigés à l'extrémité sud de Peets Hill à Bozeman, Montana, du 8 au 18 octobre pour célébrer la Journée des peuples autochtones 2021.

    Sur la photo : sept tipis illuminés doivent être érigés à l'extrémité sud de Peets Hill à Bozeman, Montana, du 8 au 18 octobre pour célébrer la Journée des peuples autochtones.

    (Photo: Arts du temps de la montagne)

    En tant que l'un des premiers partisans de la Journée des peuples autochtones dans l'État du Montana, la ville de Bozeman, a permis avec empressement et gracieusement d'élever les tipis sur Peets Hill. La mairesse de Bozeman, Cyndy Andrus, prononcera une reconnaissance de la terre et sa proclamation annuelle de la Journée des peuples autochtones des tipis cette année à 18 h 15 le 11 octobre. Sa proclamation renouvelle l'engagement de la ville à honorer les intendants originaux de notre magnifique paysage.

    William (Bill) Snell, directeur exécutif du Rocky Mountain Tribal Leaders Council, souligne que la Journée des peuples autochtones s'adresse à tous dans toute la communauté « Nous apportons espoir, respect et honneur à tous lorsque nous reconnaissons la « Journée des Autochtones ». Cette journée est pour tous les habitants de notre nation.

    C'est ce que pense Francesca Pine-Rodriguez, codirectrice exécutive de Mountain Time Arts. La Journée des peuples autochtones est importante pour tout le monde dans le pays afin de comprendre l'histoire de notre nation. "Faire avancer tout le monde ensemble, c'est reconnaître la vraie histoire", a déclaré Pine-Rodriguez. « C'est reconnaître que la terre sur laquelle vous marchez tous les jours était la terre d'une tribu et qu'elle est sacrée pour elle. Et le reconnaître est un minimum. La prochaine étape est de l'honorer et de le célébrer.

    La mairesse de Bozeman, Cyndy Andrus, reconnaît les contributions importantes des peuples autochtones, la riche histoire et les influences contemporaines qui font de Bozeman ce qu'elle est aujourd'hui. « En tant que ville, nous nous engageons à faire de Bozeman un endroit plus équitable et inclusif où tous sont les bienvenus », a déclaré Andrus. « Nous grandissons chaque jour et, ce faisant, nous devons reconnaître et conserver un espace pour les peuples autochtones et les terres sur lesquelles notre communauté est construite. » 

    La ville de Bozeman, Mountain Time Arts, le Rocky Mountain Tribal Leaders Council et la Pretty Shield Foundation invitent tout le monde à monter aux tipis entre le 8 et le 18 octobre et à célébrer le patrimoine autochtone de notre pays.

    Mountain Time Arts est actuellement à la recherche de bénévoles intéressés à agir comme guides pendant la journée pour les tipis. Les personnes intéressées doivent s'inscrire sur mountaintimearts.org/volunteer

    Les membres de la communauté sont invités à faire des dons pour l'éclairage des tipis sur mountaintimearts.org/illuminating-indigenous-peoples-day ou Mountain Time Arts, 104 East Main Street, Suite One, Bozeman, Montana 59715. 

    Les dons à la Fondation Pretty Shield seront acceptés aux tipis et peuvent être effectués par l'intermédiaire de la Fondation Pretty Shield, 3122 Brayton Street, Billings, Montana 59102. 

    Veuillez contacter MaryBeth Morand, marybeth@mountaintimearts.org, et Francesca Pine-Rodriguez, francesca@mountaintimearts.org pour plus d'informations.

    ( Article de Indian Country Today )

     

     

     


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    réalisation de l'artiste Gary 'Redwing' Hunt

    tuto détaillé ici   beaded-baseballcap

     

     

     


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  • File:Woundedknee1891.jpg - Wikimedia Commons

    Charnier à Wounded Knee
    (Dakota du Sud, 29 décembre 1890)

    LA PRESSION MONTE POUR QUE LE PRÉSIDENT DES
    ÉTATS-UNIS, JOE BIDEN, RETIRE LES MÉDAILLES
    D’HONNEUR REMISES À DES SOLDATS POUR LE MASSACRE
    DE WOUNDED KNEE (1890)
    PAR L’ÉQUIPE DU SITE WEB NATIVE NEWS ONLINE (9 NOVEMBRE
    2021)

    (TRADUIT DE L’ANGLAIS PAR ISMÈNE TOUSSAINT)

    Plus tôt ce mois-ci, 17 membres du Congrès ont adressé
    une lettre au président Joe Biden, le pressant d’user de
    son autorité pour retirer les médailles d’honneur qui
    furent données aux soldats ayant participé au massacre
    de Wounded Knee.
    Cette requête est l’oeuvre des sénateurs des États-Unis
    Elizabeth Warren (démocrate, Massachusets), Jeff

    Merkeley (idem, Oregon), Kaiali’i Kahele (idem,
    Hawaï), et de 14 autres législateurs.
    « Le 29 décembre 1890, des soldats de l’armée
    américaine abattirent sans pitié des centaines d’hommes,
    de femmes et d’enfants lakotas à Wounded Knee, sur la
    réserve indienne de Pine Ridge, dans le Dakota du Sud,
    écrivent-ils. Par la suite, cet événement devint célèbre
    sous le nom de « massacre de Wounded Knee. »
    Honneur militaire le plus élevé au pays, la médaille
    d’honneur est attribuée au nom du Congrès pour l’esprit
    de chevalerie qui surpasse l’appel du devoir. Depuis des
    décennies, les Autochtones américains veulent que ces
    médailles d’honneur soient retirées : leur sentiment est
    que les actes qui furent commis contre des hommes, des
    femmes et des enfants lakotas innocents, étaient tout sauf
    « chevaleresques ».
    « Plus de 130 ans se sont écoulés depuis le massacre de
    Wounded Knee et pourtant, les actions de l’armée
    américaine et l’octroi de 20 médailles d’honneur aux
    perpétrateurs de cette tuerie demeurent une honte
    persistante sur la nation, ajoutent les membres du
    Congrès. Pour les familles et les descendants de ceux qui
    furent exterminés, le retrait de ces 20 médailles
    d’honneur aurait un impact profond et durable – le choix
    du gouvernement fédéral ayant été de continuer à
    permettre qu’on accorde ces honneurs biaisés. Il est plus
    que temps d’enlever cette tache de l’histoire de notre
    nation et nous vous demandons de le faire. »
    Avant d’être élu président le 15 janvier 2020, l’ancien
    vice-président Joe Biden s’était engagé par le biais d’une
    déclaration écrite au Forum présidentiel autochtone

    américain des Quatre directions et des tribus du Nevada,
    à soutenir le retrait des médailles d’honneur qui avaient
    été distribuées pour le massacre de Wounded Knee.
    Il y rappelait ceci : « la médaille d’honneur du Congrès
    est la plus haute distinction de notre nation, elle
    récompense la chevalerie au combat, ainsi que la défense
    des idéaux et des principes les plus élevés de notre
    nation. Qu’elle ait été décernée pour le massacre de
    centaines d’Autochtones américains sans armes, dont des
    femmes et des enfants, est odieux pour ces idéaux vrais,
    et rabaisse ce que cette distinction représente d’intégrité
    et de sacrifice personnel pour tous ceux qui l’ont reçue. »
    En septembre 2021, la Chambre des représentants a inclu
    un amendement dans la loi d’Autorisation de la Défense
    nationale (Defense Authorization Act) pour l’année
    fiscale 2022, découlant de la loi relative à l’Enlèvement
    de la tache (Remove the Stain Act ; HR 2226), qui
    demande le retrait des médailles d’honneur.
    Article paru dans le site Web Native News Online, November,
    9 th , 2021, Pressure Mounts on President Biden to Revoke the
    Medals of Honor for the Wounded Knee Massacre | Currents
    (nativenewsonline.net)

     

     

     


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