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Le troc chez les Amérindiens

Les débuts de la traite des fourrures au 16ème siècle 

Lors du xvie siècle, les Français débarquent en Amérique. Une fois sur les côtes, ils y trouvent plusieurs tribus autochtones algonquiennes. Ceux-ci vivent de chasse, de pêche ainsi que de la trappe. Les Français commencent à établir un réseau d'échanges avec les autochtones vivants sur ces lieux. L'activité qui solidifie la fondation et la suivie de la Nouvelle-France et assurément la traite des fourrures. Ce système était basé sur le troc impliquant les peuples autochtones et les colonisateurs plutôt que sur une économie monétaire. Les Français obtiennaient des peaux et des fourrures contre des objets d'utilisées courante tel que des miroirs, des outils, de l'alcool, etc. En effet, les fourrures, qui sont faciles à obtenir pour les Algonquins, ne sont pas aussi aisées à obtenir pour les Français. Les Algonquins pensaient berner les Français en leur remettant de vieilles fourrures qu'ils disaient de qualités communes à leurs yeux

( sur wikipédia )

Au Canada les Peaux-Rouges vendent des fourrures aux français

 
Les tribus autochtones convoitent des étoffes et des bijoux, des chaudières, des couteaux et des haches. D'ailleurs, les haches représentent tout un progrès sur leurs instruments de pierre. Très vite, les outils de pierre sont remplacés par le fer.

Le commerce des fourrures s'exerce par le moyen du troc. Les Autochtones échangent les fourrures contre des biens et produits européens. Au début, ils ne sont pas très exigeants. Tout est nouveau et tout les fascine : on a souvent évoqué l'image de quantités impressionnantes de peaux échangées contre des bouts de miroir et quelques couvertures. Mais les Autochtones ne tardent pas à reconnaître ce qui leur est le plus utile et deviennent plus exigeants. À part les couvertures et les miroirs, il faut aussi leur fournir des chaudières, des aiguilles, des ciseaux, des outils, ustensiles et autres objets en métal, des vêtements, du tissu, des chandelles, etc. Dans le jeu complexe des alliances qui se font et se défont entre les Européens et les tribus autochtones, les Français en viennent à échanger également des armes contre les fourrures, dans le but d'amener certaines tribus à les assister dans les différents conflits armés qui les opposent aux Anglais et à leurs propres alliés autochtones. Très souvent, l'eau-de-vie (alcool) s'ajoute également à la longue liste de produits que les Autochtones demandent en échange des fourrures. La question de l'eau-de-vie et de son usage par les Autochtones a suscité beaucoup de débats au cours du Régime français, et même après. Officiellement, le trafic de l'eau-de-vie est généralement interdit mais en réalité, il est fort répandu. Aux dires de nombreux observateurs, il cause beaucoup de tort car les Autochtones se soûlent et commettent des actes de violence. Les coureurs de bois sont souvent accusés des mêmes méfaits.

 

troc
 
 image trouvée sur facebook 
 
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L
Ashini représente la figure-type de l’Amérindien traditionnel.  En vous référant à deux aspects bien distincts de la spécificité amérindienne compris dans le roman, et en vous servant des spécificités autochtones présentées et expliquées dans le documentaire L’Empreinte, développez ce qui caractérise la nature amérindienne du personnage principal.
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