• Les peintures chez les Premières Nations

    petit moment d'histoire par Chantal Brachetdelafaye
    LES PEINTURES CHEZ LES INDIENS
    Les Indiens des Etats-Unis avaient cinquante-huit languages et plus de mille dialectes.
    Il arrivait souvent q'un indien se rendant dans une tribu voisine ne fût pas compris lorsqu'il parlait son propre dialecte. Il lui était difficile de communiquer avec ses hôtes car il employait des mots connus seulement de ses proches et de ses compagnons de tous les jours.
    Il convient aussi de noter que les Indiens ignoraient l'écriture. Il n'existe aujourd'hui aucun témoignage précis de leur façon de parler d'autrefois, eh oui, L'Indien étant avant tout un homme-indépendant, il ne voulait pas s'imposer le devoir d'apprendre les dialectes de ses voisins...
    Ils devaient donc pour se comprendre recourir aux signes manuels (qui d'ailleurs a une certaine ressemblance avec celui des sourds-muets), aux signes dessinés (ils dessinaient ou peignaient des signes plutôt symboliques sur des peaux de daim, de bisons ou sur des écorces, c'étaient pour eux une façon de manifester leurs pensées.
    Il y avait aussi le tatouage (certains indiens avaient pour habitude de marquer sur leur peau des signes en se servant d'aiguilles trempées dans les couleurs , l'aiguille pouvait être par exemple des piquants de cactus).
    Puis bien sûr le langage des plumes (chaque tribu avait son propre modèle de coiffures, certaines de ces coiffes précisaient la personnalité et le rang de son propriétaire, mais aussi un exploit du propriétaire de la coiffe comme par exemple une plume avec une tache rouge à l'extrémité rappelait la mort d'un ennemi tué au combat, si au même endroit, la plume était coupée, cela signifait que l'adversaire avait eu la gorge tranchée etc...).
    La découverte de la peinture
    Ils découvrirent dans la nature qui les environnait d'innombrables produits naturels qui leur permirent de faire des peintures.
    Ils trouvèrent une argile d'une extrème finesse contenant différents oxydes de fer. Ils la mélangèrent avec de la graisse ou du suif de buffalo, créant ainsi une pommade dont ils se servaient pour tracer sur leurs visages et leurs corps des signes divers.
    Les Sioux employaient pour le même usage une substance jaune et dure provenant de la poche à fiel du bison. Celle-ci était considérée comme une peinture-médecine. Ils utilisaient habituellement un fruit appelé bullberru et des plantes telles que le sumac (de la famille des vinaigriers). Des fleurs, des baies, des écorces et d'autres végétaux, écrasés dans des mortiers et malaxés, servaient à faire des peintures ou colorer celles-ci.
    Le plus souvent, les Indiens appliquaient les peintures sur leurs visages ou différentes parties de leur corps avec leurs doigts.
    Quelquefois, ils les étendaient en se servant de brosses ou de batonnets qu'ils détruisaient après s'en être servi.
    Les indiens des plaines employaient un os spongieux provenant de la rotule d'un bison qui conservait la teinture.
    Les indiens se peignaient le corps pour être admirés ou aussi pour faire peur à leurs ennemis au cours des combats. Mais, parfois ils le faisaient aussi pour tout simplement se déguiser ou s'amuser, pour se protéger aussi contre le vent, les insectes et les brulures de soleil. Ils se peignaient également pour paraître dans certaines cérémonies et pour exécuter des danses.
    Sans aucun doute, les Indiens furent appelés des Peaux-Rouges parce que les premiers hommes blanc qui les rencontrèrent les virent avec le visage et le corps recouverts de peintures rouges.
    Le rouge était la couleur sacrée. Il était employé par les guerriers pour devenir forts et invincibles. C'est pour cette raison que cette couleurs était courante lors des danses et quand la tribu partait en guerre.
    Le rouge était peint sur le poney de guerre, la lance, et tous les accessoires de combat et de cérémonie.
    Les couleurs n'étaient pas choisies au gré du sujet, pour satisfaire ses caprices. Des règles étaient bien établies. Les couleurs, mais aussi les motifs, avaient une signification bien précise.
    Les sens des couleurs
    la signification des couleurs variait d'une tribu à une autre.Telle teinte bénéfique ici était plus loin tenue pour maléfiques.Les couleurs de guerres étaient les préférées des Indiens des plaines.Le plus souvent, le blanc symbolisait le deuil et le noir la joie, tandis que le rouge évoquait le bonheur et la beauté.
    Les Cheyennes traçaient des cercles et des raies de différentes couleurs quand ils partaient au combat, mais à leur retour ils s'enduisaient de noir pour exprimer leur joie d'être revenus sains et sauf.
    Les Cherokees considéraient le rouge comme la couleur du succès et du triomphe, le bleu comme celle de la défaite et des ennuis. Pour eux, le noir c'était la mort et le blanc la paix et le bonheur.
    Les femmes indiennes employaient elles aussi les teintures mais pour souligner leur beauté.
    Les peintures n'étaient pas seulement destinées au corps et au visages. Elles étaient aussi utilisées pour décorer le tipi, les totems, les robes des femmes, les tuniques des hommes, les ornements employés au cour de diverses cérémonies.
    Par exemple, sur la piste, des marques en rouge étaient appliquées sur les rochers, les tronc des arbres et autres objets pour signaler que ceux qui les avaient tracées devaient être respectés.
    Avant une rencontre guerrière, les poneys étaient peints eux aussi
     
    L’image contient peut-être : une personne ou plus
     
     
     
     
    « Nakotah LaRancedes sites sacrés dynamités »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :