• Cinéma des Premières Nations

    Le Wapikoni mobile, studio ambulant de formation et de création audiovisuelles et musicales, circule depuis cinq ans dans les communautés des Premières Nations du Québec. Cette organisation unique en son genre donne aux jeunes autochtones l'occasion de s'exprimer au moyen de réalisations vidéo et musicales. Tout en encourageant l'émergence des talents, il facilite les échanges et la communication entre les jeunes et contribue à leur ouverture sur le monde. Il leur donne l'occasion de se faire connaître, de sortir de leur cadre de vie habituel et de rayonner autant dans leur milieu que dans le monde.
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    Le studio ambulant Wapikoni mobile, qui

    s'est vu annuler une subvention de 490 000 $ du ministère des Ressources humaines, a reçu l'appui du grand chef du Grand conseil des Cris, Matthew Coon Come.

    Dans une lettre envoyée le 19 juillet à la ministre des Ressources humaines et du Développement des compétences Canada, le grand chef demande à Diane Finley d'intervenir auprès de Service Canada pour infirmer sa décision.

    Il plaide pour que le Wapikoni puisse poursuivre ses activités cette année comme prévu, en attendant de trouver des solutions pour l'an prochain.

    M. Coon Come souligne que le Wapikoni mobile a su approcher une partie de la population dans les communautés des Premières Nations à laquelle les organisations institutionnelles ont peu accès, à savoir les décrocheurs scolaires, les sans-emploi et les jeunes qui présentent un haut risque de décrochage.

    Selon lui, le Wapikoni « les encourage à dépasser leurs problèmes et à se surpasser, à exprimer leurs inquiétudes, et donc à acquérir les compétences essentielles pour intégrer le marché du travail et affronter les défis. »

    Comme nous le savons tous, ce type d'intervention ne peut fonctionner que sur du long terme, de manière continue et soutenue. Au moment où les retombées positives du Wapikoni mobile sont avérées et alors que les histoires à succès de ses participants se multiplient, il est crucial que cette organisation poursuive ses activités.

    — Matthew Coon Come, dans une lettre adressée à la ministre Diane Finley

    Rejointe par Radio-Canada.ca, la fondatrice et directrice générale du Wapikoni mobile, la cinéaste Manon Barbeau, a aussi indiqué que l'organisme à but non lucratif avait reçu un « appui massif » des Autochtones d'Amérique latine.

    Le président de la Presse internationale indigène souhaite adresser une lettre à toutes les communautés autochtones du monde ainsi qu'aux organismes qui les défendent, afin de faire pression sur le gouvernement canadien.

    Une pétition serait même en cours de préparation.

    Depuis l'annulation de la subvention de Service Canada, le Wapikoni a reçu le soutien de chefs des Premières Nations, de députés, de partenaires canadiens et étrangers et du public.

    La page SOS Wapikoni créée sur Facebook compte notamment près de 2000 abonnés, en quatre jours d'existence.

    L'organisation espère que la mobilisation sociale convaincra la ministre Finley de l'ampleur et de la nécessité des interventions du Wapikoni dans les communautés des Premières Nations, à titre de projet de société.

    Le Wapikoni mobile parcourt plus d'une douzaine de communautés autochtones du Québec pour y encourager la créativité audiovisuelle et musicale chez les jeunes. Depuis 2004, près de 2000 jeunes autochtones ont réalisé 450 vidéos et courts métrages.

    La présence du Wapikoni mobile chez les Cris a commencé en 2007, à Oujé-Bougoumou, s'élargissant à la communauté de Mistissini en 2010. Le projet comptait s'étendre, cette année, à la communauté crie de Chisasibi.( vu sur Radio Canada.ca)
    aa)((  

    La fondatrice et directrice générale du Wapikoni mobile, la cinéaste Manon Barbeau, demande à la ministre fédérale Diane Finley de revenir sur sa décision d'annuler une importante subvention. Le Wapikoni mobile devra réduire ses activités après la perte d...'une subvention de 490 000 $ du ministère des Ressources humaines et du Développement des compétences, une nouvelle dont l'organisme aurait eu connaissance il y a près de trois semaines. Le studio ambulant parcourt plus d'une douzaine de communautés autochtones du Québec pour y encourager la créativité audiovisuelle et musicale chez les jeunes. « C'est une bouée, une bouffée d'oxygène [pour les jeunes]. On a une responsabilité morale envers eux, on a créé des besoins et ils nous attendent », a-t-elle souligné en entrevue à RDI. Elle a expliqué que « les visages se défont » lorsque les jeunes apprennent la nouvelle, étant donné qu'il y a peu d'activités dans les communautés où ils vivent. « Ça les motive à se réinscrire à l'école », soutient-elle 
    version Anglaise
     The founder and general director of the Wapikoni Mobile, film maker Manon Barbeau, is peitioning the Federal Minister Diane Finley to review and revoke her decision to annul an important subsidy. The Wapikoni Mobile will have to reduce its activities ensuing the loss of a 490 000$ subsidy from the Minister of Human Resources and Skills Development, news of which reached the organization some three weeks ago. The mobile studio visits close to a dozen First Nations communities in Québec so as to encourage audiovisual and musical creativity among the youth. She emphasized in an interview with Radio-Canada that « It’s a buoy, a breath of fresh air [for the youth]. We have a moral responsibility towrds them, we have created needs and they are waiting for us». She explained that « faces break up » when the youth learn of the news, given that there are few activities in the communities where they live. « It motivates them to go back to school » she maintains.  

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  • LA CORPORATION PÉTROLIÈRE ENBRIDGE GATEWAY REFUSE L'ACCÈS DE SON BUREAU À TA'KAIYA BLANEY, 10 ANS, MEMBRE DE LA NATION SLIAMMON, À VANCOUVER (COLOMBIE-BRITANNIQUE),

    PAR ANGELA STERRITT, JOURNALISTE ET MEMBRE DE LA NATION GITXSAN

    Vancouver - La jeune Ta'Kaiya Blaney (Eau précieuse), 10 ans, se tenait aujourd'hui à l'extérieur du bureau de la Corporation Northern Enbridge Gateway, attendant que les officiels lui permettent d'accéder au bâtiment. Elle pensait pouvoir leur remettre en mains propres une enveloppe contenant un message important sur la construction de leur pipeline. Mais les portes sont restées closes. 

     

    TaKaiya Blaney«
     
    Je ne vois pas ce qu'ils me trouvent de si effrayant, a-t-elle déclaré après avoir été mise dehors par les gardiens de la sécurité, je veux juste qu'ils entendent ce que j'ai à dire. »

    La fillette, qui est membre de la Nation Sliammon et réside à Vancouver-Nord, a fait de gros efforts pour se documenter sur les questions environnementales et en particulier sur le pipeline. Elle espérait pouvoir partager ses connaissances et avait choisi ses mots avec beaucoup d'astuce et de prudence pour évoquer ce sujet brûlant.

    Les officiels ont affirmé être dans l'incapacité de lui accorder du temps et n'ont pu émettre aucun commentaire, leur bureau ne disposant que d'un personnel technique limité. Leurs directeurs se trouvent à Calgary (Alberta).

    Aussi Ta'Kaiya se tenait-elle à l'extérieur, en compagnie de trois membres de Greenpeace, de sa mère et d'un groupe de reporters. Elle chantait sa chanson, Shallow Waters (Eaux Basses), qui a été visionnée près de 5000 fois sur You Tube :

     vidéo ci dessous

    Elle l'a co-écrite après avoir appris que la Corporation Enbridge avait obtenu la permission de construire deux pipelines jumeaux de 1170 km de long pour transporter du pétrole depuis les sables bitumineux de l'Alberta jusqu'à la côte Nord de la Colombie-Britannique. La population est largement opposée à ce projet, qui amènerait des centaines de pétroliers par an à Great Bear Rainforest, une région écologique par excellence, située le long d'une route particulièrement dangereuse pour ces derniers.

    «Les pipelines et les pétroliers vont apporter du travail aux gens, a précisé Ta'Kaiya, mais s'il se produit une marée noire comme celle de BP dans le Golfe du Mexique, ils le perdront et la vie sauvage mourra.» (...)

    (Article publié le 6 juillet 2011 dans Angela Sterritt, Vancouver, Colombie-Britannique,
    http://www.angelasterritt.wordpress.com/) ; et le 8 août 2011 dans Cultural Foundation Native Expressions (http://www.cfne.org)

     

     

    son site --> Takaiya Blaney 

     

     

     

     


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  • Plongez dans les riches traditions de la  culture  Native American.
     Fondée à la réserve de Rosebud avec la
    soutien des aînés traditionnels Lakota et des dirigeants communautaires, championnat pow-wow danseurs, chanteurs, musiciens et conteurs, ils effectuent Cokata Upo ! (Venir au Centre), un travail théâtral complexe et captivant, célébrant la culture du peuple Lakota. Live traditionnel, chants sacrés et courtisans accompagnent des danses traditionnelles, une toile de spectaculaires images vidéo entrelacée avec en agitant  les récits de la création rempli de sagesse. 

     


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    william commanda

    le célèbre chef Algonquin William Commanda au visage si sympatique  au visage si sympatiqueaaaest décédé à l'age de 97 ans ce mercredi 3 Aout 2011.Il avait rencontré le Dalaï Lama et Nelson Mandela .

    William Commanda, OC ( Anishinabe nom: Ojigkwanong) (Novembre 11, 1913-3 août 2011) était un Algonquin aîné et promoteur de la gérance environnementale.  Commanda a servi comme chef de bande de la Kitigan-Zibi Anishinabeg la Première nation de 1951 à 1970.  Commanda a travaillé comme guide, trappeur et bûcheron, Artisan fabricant de canots en écorce de bouleau  . Commanda a été gardien de 3 ceintures  wampum  Shell, qui a détenu les records de prophéties (en autre la prophétie des sept feux ), d'histoire, traités et accords En 2008, il a reçu  l'Ordre du Canada ( vu sur Wikipédia ) 

     

     L’âme d’un peuple s’est éteinte

    3 août 2011-L’âme et le cœur d’un peuple se sont éteints; William Commanda, leader spirituel de la nation algonquine, s’est éteint ce matin à 4h30 à l’âge de 97 ans. 

    « C’est une page de notre histoire qui se ferme avec William Commanda, mais il laissera longtemps dans la mémoire du peuple algonquin le souvenir d’un grand homme voué à la défense des siens et de la protection de l’environnement » a déclaré la Vice grand chef du Conseil tribal de la nation algonquine anishinabeg, Mme Marlène Jérôme. 

    Né le 11 novembre 1913, William Commanda, de son vrai nom Ojigkwanong (Étoile du Matin), était l’arrière-petit-fils de Pakinawatik, le leader algonquin qui avait conduit son peuple du lac des Deux Montagnes jusqu’au site de l’actuel réserve indienne de Kitigan Zibi en 1854 (alors désignée sous le nom de réserve de la Rivière Désert). William Commanda fut chef de la communauté à la suite de son illustre arrière-grand-père de 1951 à 1970. Il avait également été choisi comme chef suprême du seul mouvement visant la création d’un gouvernement autochtone indépendant, le North American Indian Nation Government, en 1945. La création de ce gouvernement se voulait une réponse au gouvernement qui refusait alors tous droits aux peuples autochtones. Plusieurs de leaders qui avaient soutenu la création de ce gouvernement avaient par la suite fait l’objet de poursuites de la part du gouvernement fédéral et avaient été condamnés à des peines de prison pour conspiration.

    Ancien trappeur et bûcheron, William Commanda était également connu pour sa parfaite maîtrise de l’art de la construction de canots d’écorce. Mais c’est surtout en tant que gardien des wampums sacrés qu’il était connu ces dernières années, dont le fameux wampum des Sept Prophéties considéré comme un document fondateur de la nation algonquine. Il a donné de nombreuses conférences sur le sujet un peu partout dans le monde. Il était depuis plusieurs années le guide spirituel d’un mouvement pacifique international, le Cercle des nations, est recevait chaque année au début du mois d’août des centaines de visiteurs d’un peu partout dans le monde venus entendre ses enseignements. Il favorisait la bonne entente entre les nations et la protection de la Terre-mère.

    Bien que humble, il avait rencontré la plupart des grands leaders politiques et spirituels du monde. Il s’était retrouvé aux côtés du Dalaï Lama en 1990 à Ottawa, et plus tard en 1998 en compagnie de Nelson Mandela. En 2008, il recevait l’Ordre du Canada des mains de la gouverneure générale, Michaëlle Jean. Il prononcera de nombreux discours à l’Organisation des Nations Unies, contribuant à l’adoption de la Déclaration de l’ONU sur les droits des peuples autochtones.

    La dépouille de M. Commanda sera exposée à son domicile à Kitigan Zibi à compter de ce soir et un service aura lieu vendredi en après-midi au même lieu. (  pris sur Wapikoni Mobile dont voici le lien --> Wapikoni Mobile   dont voici le lien -->   )Wapikoni Mo  ur uuuuur

     

    Wapikoni Mo  


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